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ASUS Zenbook Prime UX21A

Interminable pour certains, l’attente d’une version Ivy Bridge de la gamme Zenbook d’ASUS arrive aujourd’hui à son terme et c’est avec une promptitude à toute épreuve que le constructeur nous a fait parvenir il y a deux semaines le tout premier modèle de Zenbook Prime UX21A. Version 11,6 pouces du fer de lance ultrabook de la marque à savoir, le UX31A, le Zenbook Prime UX21A se propose en tant qu’héritier maturel de la dynastie ultraportable imaginée par Intel.

S’affranchissant des défauts de la génération précédente tout en apportant des fonctionnalités attendues par la communauté, cet ultrabook proposé à 1.199 euros (dans la version testée) est plein de promesses.

Est-il capable de faire chavirer les coeurs… et les porte-monnaie ?

 

C’est à cette question parmi tant d’autres que répondra ce test qui se veut avant tout un retour d’expérience plutôt qu’une débauche de chiffres au terme de deux semaines d’utilisation.

Caractéristiques techniques

 

Core i7-3517U (2 X 1,9Ghz – 3Ghz Turbo Boost) TDP : 17 Watts

4Go DDR3 1600Mhz

Ecran 11,6 pouces dalle mate IPS 1920 x 1080

SSD Sandisk U100 256Go

Poids 1,1Kg

Dimensions : 299mm x 168.5mm x 3-9mm

Connectivité : 2 x USB 3, 1x audio/mic, 1x microHDMI, 1x miniVGA, 1x adaptateur USB vers Ethernet, 1x adaptateur VGA vers miniVGA.

Une configuration « dans les normes » pour un ultrabook de 11,6 pouces qui flirte avec la barre symbolique du kilogramme. À titre de comparaison, l’Acer Aspire S3 que nous testions face au Zenbook UX31 embarque un processeur Intel Core i7-2637M qui n’est autre que la déclinaison Sandy Bridge du 3517U que nous testons aujourd’hui.

Il est donc inutile de s’attendre à un gain de performances ébouriffant en utilisation quotidienne, à moins que l’encodage soit la vocation première de votre machine nomade.

Le gain en performances n’est pas édifiant

Maintenant que les présentations sont faites, attaquons-nous au design extérieur de cet ultrabook avant d’enchaîner avec toutes les joyeusetés que nous vous avons réservées.

 

 

 

Design & finition

 

Au premier coup d’oeil, difficile d’échapper au sentiment de déjà-vu chez qui a déjà pu croiser un Zenbook de première génération.

On retrouve un châssis en aluminium brossé avec d’importantes traces d’usinage sur le capot du Zenbook ainsi que le sentiment de solidité inhérent à ce type de matériau.

On apprécie forcément la dalle mate IPS du Zenbook UX21A qui représente le premier point visible de distinction d’une génération à l’autre. Pour le plus grand bonheur des consommateurs, ASUS a donc été très à l’écoute notamment concernant la non-disponibilité d’une variante mate à ses deux premiers Zenbook comme nous le regrettions ici :

« Dalle brillante donc qui sera également l’un des rares endroits vulnérables aux traces de doigts que je n’ai pas manqué de laisser à mon grand désarroi.
Ce qui ne fait que regretter encore plus l’idée d’un UX-31 à dalle mate, la prochaine génération devra au moins comporter une variante matte faute de quoi, certains clients potentiels passeront certainement leur chemin.

Enfin, les angles de vision sont corrects sans plus, indiscutablement aidés par la forte luminosité de l’écran, luminosité qui aura un impact non négligeable sur la batterie. »

Message passé donc.

On continue avec le clavier qui a également subi un léger lifting. Comme nous l’ont expliqué Guillaume et Elodie d’ASUS, les lignes du clavier s’inspirent désormais de celui commercialisé avec les tablettes EeePad Transformer du constructeur.

Exit donc le revêtement plastique simili-aluminium des Zenbook premiers du nom et place à une texture plus classique en plastique noir. Le lettrage des touches est détouré au laser et le rétro-éclairage sait rester uniforme sur l’intégralité du châssis.

On enchaîne avec le pavé numérique (nous y reviendrons largement) d’une taille convenable et au design minimaliste tout à fait dans l’esprit du Zenbook.

La barre de son savamment placée sur la charnière de l’écran se montre discrète au point de se mêler complètement au design de la machine. À noter que la ventilation du Zenbook s’effectue par le biais d’ouvertures justement disposées sous la barre de son. Un choix qui pourra s’avérer très utile lors du visionnage d’un film comme nous le verrons plus loin.

Dans l’ensemble aussi bien que dans le détail, le Zenbook UX21A n’est soumis à aucune fausse note tant en terme de finition que de confort d’utilisation.

Sans transition, mettons les mains dans le cambouis avec une analyse du clavier, de l’écran, mais aussi du pavé tactile ainsi que du son. C’est notre section expérience utilisateur.

 

 

 

Expérience utilisateur

 

En deux semaines, j’ai largement eu le temps de faire le tour de cet ultrabook de conception ASUS. Il faut dire que mon PC personnel est en panne depuis un mois maintenant et devoir travailler et me divertir sur le Zenbook UX21A représente une excellente occasion de tirer le meilleur (mais aussi le pire) d’une configuration.

Commençons donc par l’écran, élément qui m’a le plus convaincu sur le dernier ultrabook du constructeur.

Écran

Les angles de vision sont excellents

IPS. S’il devait n’y avoir qu’un seul acronyme à retenir de ce volet sur la dalle du Zenbook UX21A ce serait certainement celui-ci tant il m’a été agréable de consulter des pages internet dans des configurations aussi diverses que : dans un lit, sous un arbre dans un parc, dans une gare très lumineuse ou dans le TGV côté vitre.

Qu’importe le cas de figure, les angles de vision restent homogènes et même l’axe horizontal d’habitude souvent prompt à afficher des effets de moirés sur la dalle (ici quasi inexistants)… un régal.

La dalle mate arrive donc comme une cerise sur le gâteau pour l’utilisateur nomade puisqu’associé au traitement IPS, il devient (enfin) possible de réellement travailler en extérieur sans passer pour un fou furieux devant son miroir high-tech.

Les textes des pages internet se distinguent sans peine, et ce, même avec la luminosité réglée au minimum. L’avantage étant évidemment un gain d’autonomie, mais aussi un tracas en moins : inutile de nettoyer l’écran à chaque déplacement en raison des traces de doigts.

Et puisque nous parlons de doigts, passons maintenant au pavé tactile et au clavier de ce Zenbook.

Pavé tactile

Le pavé tactile est large et réactif, il y a du mieux

Quoique l’on dise quoique l’on fasse, le pavé tactile reste la chasse gardée des machines Apple. Fluide et intrinsèquement liée à l’OS, l’expérience de navigation à l’aide de ce type de trackpad est un plaisir que l’on aimerait retrouver sur nos machines Linux ou Windows.

Qu’à cela ne tienne, le Zenbook UX21A ne démérite pas sur ce terrain et parvient à gommer l’expérience passable que nous avions eue sur le Zenbook de première génération . La taille du dispositif est plus que raisonnable et les deux zones subtilement délimitées remplissent correctement leur rôle.

Mieux encore, c’est bien la première fois que je me surprends à user (et abuser ?) des gestes à trois doigts : page suivante, page précédente, « exposé »… Ces actions qui demandaient jadis de taper sur la touche retour se font désormais instinctivement et contrairement à d’autres produits testés, pas d’accro à signaler de ce côté-là.

Clavier

Une frappe agréable, un rétro éclairage maîtrisé

Comme mentionné dans le chapitre précédent, ç’en est terminé des touches au look aluminium de la génération Zenbook Sandy Bridge. Place a été faite à un plastique plus traditionnel, mais non moins robuste selon mon retour d’expérience.

Habitué depuis un certain temps aux claviers mécaniques de bureau, je dois reconnaître que les touches manquent légèrement de course en profondeur : deux voire trois millimètres supplémentaires n’auraient pas été de refus afin de véritablement « sentir » sa frappe lors de l’écriture de longs textes.

Difficile à expliquer, ce sentiment n’entache toutefois pas l’expérience globalement positive que j’ai eue de la frappe sur le UX21A. Le rétro-éclairage, contrairement au Dell XPS ne se reflète pas sur l’écran et « fuits » moins que ce dernier, une différence perceptible de nuit uniquement.

Les touches sont espacées et la frappe ne demande pas une gymnastique de tous les instants. Un petit bémol toutefois, on regrette d’être systématiquement obligé d’utiliser la touche « Fn » afin d’interagir avec les paramètres de volume et notamment la fonction « mute ». Une molette physique « à l’ancienne » n’aurait pas été de refus surtout lorsqu’on utilise régulièrement son PC dans un environnement calme où l’on n’est pas seul.

En parlant de volume, attardons-nous sur le potentiel sonore du Zenbook UX21A dans la section prévue à cet effet j’ai nommée…

Audio

Sans surprise donc on parlera ici volume sonore saturation, mais aussi un peu ingéniosité puisque les designers d’ASUS n’en manquent pas.

Contrairement à de nombreux autres modèles de la marque (ou non d’ailleurs), les Zenbook proposent une barre d’enceinte de fabrication Harman Kardon directement intégrée à la charnière du châssis.

Placée face aux ouvertures de ventilation du PC, les enceintes une fois en utilisation couvrent judicieusement le ronronnement du ventilateur durant les tâches modérées, mais ne pourra rien une fois des logiciels lourds lancés (nous y reviendrons)

Le son est clair, manque forcément de basses et de médiums, mais c’était attendu. On apprécie toutefois la très bonne tolérance du dispositif aux fortes montées en volume : à 80% (volume Windows), la barre de son ne sature presque pas, pourvu qu’on choisisse un style musical « adapté » (Soul, Jazz).

Mais revenons quelques instants sur les nuisances sonores ainsi que sur d’autres aspects tels que le dégagement thermique et… le poids.

 

 

 

Températures et bruit

 

Avec son enveloppe thermique de 17 Watts, on imagine le processeur du Zenbook UX21A peu enclin à chauffer et pourtant. En utilisation normale, le Zenbook UX21A reste silencieux. En revanche, n’espérez pas lancer une partie de Diablo III à 2 heures du matin lorsque votre moitié sommeille à 3 mètres : même sans carte graphique dédiée, le dispositif de refroidissement peine à maintenir la machine à une température convenable dans un silence d’or. Le ventilateur monte donc dans les tours pour fournir en air frais tout ce beau monde : vous passerez niveau 60 en pleine journée ou de nuit… Au prix de nombreux coups de casserole.

Loot > copine

Poids

 

Un kilo symbolique

Difficile de prendre en défaut le Zenbook UX21A dans l’exercice de la transportabilité. Avec son petit kilo et cent grammes sur la balance, le dernier né d’ASUS se rapproche plus d’une tablette en terme de poids que d’un PC portable. J’en veux pour preuve la relative simplicité avec laquelle on se surprend à déplacer le PC d’un endroit à un autre d’une pièce : trois doigts suffisent à accomplir ce qui autrefois nécessitait deux mains fermes.

J’apprécie également l’effort réalisé par ASUS afin d’offrir un chargeur lui aussi très peu encombrant et dont l’empreinte ne déformera pas la sacoche de transport si vous deviez en avoir une.

N’avez-vous jamais été déçu de faire l’acquisition d’un appareil aux dimensions réduites pour finalement vous encombrer d’un chargeur aux dimensions déraisonnables ?

Dans une sacoche de transport, le duo Zenbook / chargeur occupe un espace plus que contenu. Pour l’anecdote, il m’est arrivé sans m’en rendre compte de glisser ma tablette dans la sacoche avant de partir en déplacement… Pour me retrouver à mon lieu de rendez-vous avec tablette ET ultrabook qui lui était tout simplement placé dans la poche avant de ma sacoche.

Cette faible empreinte permet donc d’emporter sensiblement plus de choses avec soi et c’est un critère qui devrait plaire aux photographes, mais aussi à tout ceux qui comme moi trimbalent leur vie à la moindre occasion.

 

 

 

Conclusion

 

Si vous avez lu ce test de bout en bout, vous aurez deviné mon expérience très positive en compagnie de ce dernier né de la gamme Zenbook du constructeur ASUS. Mature, la vision du constructeur sur le marché des ultrabook n’a cessé d’être la bonne depuis leur lancement en fin d’année 2011.

À force de corrections mineures successives, le Zenbook UX21A parvient à réaliser un presque sans-faute. Puisque rien n’est parfait en ce bas monde (et qu’il faut bien trouver quelque chose à redire), on pourra regretter l’absence d’un modèle équipé de Thunderbolt ou encore le niveau sonore en charge, mais ces manques ne parviennent tout simplement pas à pénaliser durablement l’ultrabook d’ASUS. Notre coeur a donc chaviré.

 

 

 

 

 

 

 



19/08/2012
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