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HP Envy 4

 

 
 
Processeur Intel Core i3-2367M
Chipset graphique Intel HD 3000
RAM 4 Go
Ecran 14 pouces
1366 x 768 pixels
Disque dur 500 HDD + 32 SSD Go
 
À ce jour, la configuration testée ici (Envy 4-1062) est la seuledisponible à la vente.
Sur certains sites marchands, on trouve pourtant des Envy 4-1062sf alors que d'autres vendent l'Envy 4-1062ef. Pas d’inquiétude, les deux lettres qui changent n'ont aucune incidence sur la configuration de la machine mais indiquent simplement la façon dont elle a été acheminée. L'une a voyagé par bateau alors que l'autre est arrivée par avion.

Après avoir sorti un Folio 13, HP commercialise l'Envy 14, un autre ultrabook qui vise cette fois un public nomade à la recherche d'un "grand écran". Son prix de vente est lui aussi léger puisque limité à 699 euros.

Ergonomie



L'Envy 14 est assez agréable, unissant des parties mates et brillantes du plus bel effet. Le tout est rehaussé par un châssis rouge au toucher gomme. Petit bémol, le contour du clavier, le repose-poignets et le capot, mats, ainsi que le contour de la dalle, brillant, retiennent les traces de doigts. Il faut donc l'entretenir un minimum qu'il conserve tout son charme.

Envy 4 capot

Le clavier chiclet est bien intégré au châssis. Les touches sont, dans l'ensemble, de bonne taille et permettent un frappe souple et silencieuse. Petite particularité des claviers HP,  les raccourcis (réglage du volume, de la luminosité de l'écran et du clavier) n'ont pas besoin que l'on presse la touche fn pour être utilisés.

Envy 4 clavier

HP est parti du principe que les raccourcis étant plus souvent utilisés que les touches F1, F2... ce sont ces dernières qui demanderont que l'on presse la touche fonction pour être fonctionnelle. Une fois un petit temps d'adaptation passé, c'est très pratique. On aurait toutefois apprécié que les touches soient rétro-éclairées, comme sur le Folio 13, car cela facilite grandement son utilisation dans une pièce faiblement éclairé.

Le touchpad propose toutes les fonctionnalités multitouch, zoom/dé-zoom à deux doigts, ainsi que le défilement à 2, 3 et 4 doigts) et une glisse assez précise. Malheureusement le choix du revêtement ne nous a pas conquis. Il retient des traces de doigts et accroche lorsque la pression est trop forte.

HP Envy 4 connectique

La connectique implantée en revanche est très complète par rapport à ce que propose la concurrence. L'Envy 4 intègre deux ports USB 3.0, un port USB 2.0, un lecteur de carte SD, un port RJ45, une prise casque, une prise micro ainsi qu'une entrée HDMI. Autre bonne nouvelle, tout est standard. Aucun adaptateur n'est obligatoire, contrairement à ce qu'imposent beaucoup d'autres ultrabooks.

Folio 13 temperature Relevé des températures de l'Envy 4 lorsque l'on stresse les composants.
Relevé réalisé à l'aide d'une caméra Fluke Ti25.

Bien qu'équipé d'un processeur basse consommation, et surtout malgré l'absence d'une carte graphique dédiée, l'Envy 4 dépasse par endroit les 50 °C. Pas de quoi mettre les composants en danger, mais cela peut être très désagréable lorsqu'on le place sur les genoux puisqu'il dissipe par l'arrière. La montée en bruit est mieux gérée. Même quand le ventilateur entre en action, un léger fond sonore est parfaitement capable de l'occulter. 
 
HP Envy delta E

L'écran affiche de son côté un rendu des couleurs assez désastreux  (delta E à 14,6) que seul l'utilisation d'un profil de calibration peut améliorer.  Le contraste affiché par la dalle de 14 pouces est encore moins bon (282 :1). C'est peu, même pour un notebook.

Autre point noir de cet écran, sa luminosité maximale ne dépasse pas les 189 cd/m². Avec une telle valeur et un revêtement brillant, il n'a absolument aucune chance d'éviter les reflets d'une lumière directe (soleil, lampe placée dans le dos...).  Enfin, sa définition (1366 x 768 pixels) est assez classique et permet d'afficher les caractères de façon lisible mais accuse un retard sur ce que proposent certains concurrent comme Asus qui est déjà passé au 1600 x 900 pixels ou qui commence à proposer des dalles autres que TN (UX31A) .

Audio



Beats s’occupe de la partie audio de la plupart des produits HP. Sur l'Envy 4  cela n’est pas une réussite. La sortie casque est réalisée avec une maladresse inexplicable. Cette dernière fournit en effet une tension très élevée, mais au prix d'une distorsion harmonique énorme (plus de 3%) avec un souffle perceptible, y compris pendant l'écoute de musique.
Envy 4 audio
Courbe représentant la réponse en fréquence des haut-parleurs.
Zone verte = bon, zone orange = tolérable et en dehors = trop altéré.

Ajoutons à cela des enceintes médiocres, saturant et distordant le son, et voilà un produit peu recommandable.

Seul point positif : la présence d'un connecteur casque et d'un connecteur micro ; de plus en plus rares sur ce genre d'ordinateur portable.

La configuration testée : Envy 4-1062

La configuration reçue en test comprend un processeur Intel Core i3-2367M, 4 Go de mémoire, un chipset graphique Intel HD 3000 et un disque de dur de 500 Go épaulé par un SSD de 32 Go. Contrairement au reste du test, qui reste valable pour tous les Envy 4 (voir l'encadré ci-contre), seule la déclinaison ici testée est concernée par nos commentaires sur les performances et l'autonomie.

Calculs



Le processeur intégré est une déclinaison à basse consommation de l'Intel Core i3. Il s'agit d'un i3-2367M que l'on retrouve également dans le Sony T13. D'après nos mesures, sans être le plus rapide, il laisse une certaine liberté dans le choix des applications. La bureautique et les tâches quotidiennes comme la navigation sur Internet sont une promenade de santé pour lui.

L'ajout d'un SDD de 32 Go en Express Cache pour épauler le disque dur de 500 Go offre une meilleure réactivité, mais surtout un temps de démarrage d'environ 35 secondes, connexion au Wi-Fi incluse. Le temps d'extinction est d'à peine 5 secondes.

Pour rappel, ce SSD n'est pas accessible à l'utilisateur. C'est l'ordinateur qui le contrôle et qui s'en sert pour stocker certaines données ou programmes souvent utilisés.

Jeux



La présence de l'Intel HD 3000 assure le parfait décodage des vidéos en 1080 lignes. En matière de jeux vidéo,  ses capacités sont déjà beaucoup plus limitées. Sorti de quelques titres peu gourmands ou anciens, il faudra être prêt à faire de grosses concessions sur le niveau de détail et sur la définition pour conserver un débit d'images acceptable.   


Autonomie



Ultrabook oblige, son poids (1,8 kg) comme ses dimensions (340 x 235,8 x 19,8 mm), se prêtent bien au voyage en sac à dos. Son autonomie de 4h50 en lecture vidéo (Wi-Fi désactivé, écran à 100 cd/m² et casque branché), bien que loin des meilleurs, lui permet tout de même de suivre un utilisateur nomade pendant une bonne partie de la journée sans chercher une prise de courant.
 
 

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Temps de démarrage et d'extinction courts.

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Autonomie de 4h50.

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Silencieux.

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Très fin et léger.

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Connectique standard (pas besoin d'adaptateur).

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Prise casque et prise micro séparées.

 

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Faibles capacités dans les jeux.

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Dalle brillante de qualité médiocre.

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Rendu audio à revoir.

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Chauffe (>50 °C sur le dessous).

3
En plus d'une dalle de qualité médiocre qui bloque sa note finale à 3 étoiles. L'Envy 4 accuse un rendu audio très perfectible et des températures de fonctionnement un peu élevées. Dans cette gamme de prix, le Sony T13 nous parait être un choix plus intéressant.


25/08/2012
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