Avec un prix tiré vers le bas, le PA4500 ne se vante pas d'avoir la plus belle image, LG se contentant de mettre en avant son lecteur multimédia intégré. Ce téléviseur se contente donc du strict minimum voire même un peu moins : dalle à plasma en 1366 x 768 pixels, 2 HDMI, 2 USB et basta !

La 3D, les services connectés et la compensation de mouvements sont à oublier.

Nous l'avons testé dans sa version 42 pouces (42PA4500), mais il existe également en 50 pouces (50PA4500).

 

Ergonomie

Côté design, le PA4500 est sobre, avec une coque en plastique noir brillant. Dans l'ensemble, il reste dans la lignée des modèles haut de gamme, notamment grâce à son pied ouvert.



Même si les fonctionnalités se font rares sur ce téléviseur, il intègre un lecteur multimédia accessible par l'un des deux ports USB disposés sur le côté droit et l'arrière du téléviseur.

La connectique, justement, est réduite à sa plus simple forme : 2 HDMI, 1 VGA, 1 Péritel, 1 YUV et 1 composite.


On retrouve bien entendu le menu des autres téléviseurs de la marque, simple, pratique et réactif.


La télécommande est très basique. Elle n'est pas rétroéclairée et se compose de touches molles, avec très peu de raccourcis. Elle remplit toutefois correctement sa tâche.

 

Qualité d'image

Le PA4500 est un téléviseur à plasma. Les angles de vision sont donc très ouverts. La variation de luminosité ne dépasse pas 10 % quand se décale de l'axe. C'est tout simplement parfait. De la même manière, l'homogénéité de la dalle est excellente. Nous avons mesuré un écart d'homogénéité du blanc de seulement 4 %.

Réactivité mesurée
Fond clair	Fond noir	Moyenne

Qui dit plasma dit également bonne réactivité. Avec un temps de rémanence moyen mesuré à 8 ms, ce téléviseur se place dans le haut du classement. À cela vient s'ajouter un retard à l'affichage de 33 ms soit 2 images de retard. Avec un tel résultat, ce téléviseur est parfait pour les jeux.



Les réglages de l'image sont bons, mais perfectibles. Avec un delta E moyen de 4,7, la colorimétrie est considérée comme correcte. Les plus pointilleux remarqueront de légères dérives.

Quant au dégradé de gris, il s'affiche un peu trop clair et plus on va vers le blanc, plus le défaut s'intensifie (écart-type important sur les différents niveaux de gris), d'où un gamma noté à 3/5.

Le taux de contraste est un peu faible (1720:1). La faute à la faible luminosité du blanc (90 cd/m²) et non au niveau de noir (très bon à 0,07 cd/m²). Il est donc déconseillé d'utiliser ce téléviseur dans une salle fortement ensoleillée. D'une part l'image n'est pas assez lumineuse et d'autre part, la dalle brillante est particulièrement sensible aux reflets.


Le défaut majeur réside dans la définition de la dalle. Au lieu de proposer du Full HD (1920 x 1080 pixels), LG a préféré rester sur du simple HD (1366 x 768 pixels). L'image des Blu-ray (ou de la TNT HD) est mise à l'échelle et perd en piqué. Ce qui se voit facilement sur la mire 1080p présentée ci-dessus.

Notez que l’œil humain peut voir des petits flashes lumineux dans l'image des téléviseurs à plasma. Une minorité de personnes est sensible à ce genre de problème. Pour le savoir, le mieux est de faire le test chez un ami ou dans un magasin.

 

Clouding

Avec des dalles parfaitement homogènes, les téléviseurs à plasma ne sont pas touchés par le défaut de clouding (taches lumineuses dans les zones sombres).

 

Audio

Ce n'est pas une surprise, les haut-parleurs de ce PA4500 ne vont pas séduire les mélomanes. Ils sont tout juste bons pour écouter le JT, mais ça s'arrête là. Les basses ressemblent plus à une vibration du châssis qu'à autre chose et les aigus saturent très vite. Bref, un kit 2.1 d'entrée de gamme fait un bien meilleur travail.

 

Consommation

La consommation électrique de ce plasma n'est pas si élevée que nous l'attendions. En veille, comme bien souvent, le wattmètre ne détecte rien. En fonctionnement, il indique 150 W pour les 42 pouces de diagonale, soit 308W/m². C'est tout de même 50 % de plus que la consommation d'un téléviseur LCD de taille équivalente.