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Nikon Coolpix S6200

 

 
 
   
 
 
Capteur CCD 16 Mpx, 1/2,3", 56 Mpx/cm
Objectif 10x 25 -250 mm f/3.2 -5.8
Stabilisation Mécanique
Viseur NA
Ecran 6.7 cm, TN, 230000 points, 4/3,non tactile
 
Au premier coup d'œil, le S6200 paraît étonnamment fin pour un gros zoom : la coque ne fait que 15 mm d'épaisseur.

Sauf que... à l'arrière de celle-ci est collé un bloc de plastique noir de pas moins de 9 mm d'épaisseur : l'appareil fait bien ses 24 mm ! Le bloc arrière étant en outre plus petit que le bloc avant, l'appareil paraît très fin lorsqu'il est vu de face ou de trois-quarts, mais ce n'est qu'un trompe-l'œil... Et vu de profil, les deux zones ne "collent" pas et l'envie de séparer les deux parties est quasiment irrépressible.

Le Nikon Coolpix S6200 est un compact à gros zoom d'entrée de gamme. Logiquement, un tarif contenu suppose une fiche technique elle aussi très allégée : techniquement, il se contente d'un zoom 10x (25-250mm) et d'un capteur CCD de 16 Mpx — donc, adieu la vidéo Full HD, le S6200 se contente du simple 720p.

Prise en mains

Le S6200 de Nikon présente assez bien. Son charme n'est pas tiré de sa construction : celle-ci est plus proche d'une briquette en plastique que du compact aux fines lignes et aux courbes sophistiquées. Vu de devant, il attire l’œil par sa coque unie luisante et par ses différentes teintes de coques bigarrées, ce qui le classerait presque dans les APN bijoux s'il n'était aussi épais et si son dos était moins ingrat.

Son aspect lisse et brillant est en revanche un soucis lors de la prise en main : la coque avant est glissante et les petits picots du cale-pouce ne sont pas des plus sécurisants pour éviter les chutes malencontreuses.

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L'ergonomie est classique avec un traditionnel trèfle de réglage (retardateur, flash, mode macro et correcteur d'exposition), associé à une roue codeuse bien pratique. Un bouton d'enregistrement vidéo direct est également présent. Seul petit bémol, le bouton d’allumage n'obéit qu'à la condition de rester au moins une seconde enfoncé, ce qui est d'autant plusdésagréable qu'il est installé en creux. Avantage tout de même : l'appareil ne risque pas de s'allumer par accident.

L'écran de l'appareil est typique des appareils d'entrée de gamme : il a une définition de 230 000 points seulement et c'est une dalle TN, dont l'affichage vire au noir dès que l'on regarde par en dessous. La justesse des couleurs est dans la moyenne, les noirs sont bons et les gris moyens tiennent la route, en revanche les gris clairs font une chute libre vers les blancs : c'est ce que l'on appelle communément des blancs "cramés".

L'interface du S6200 est classique et relativement intuitive, les réglages étant assez peu nombreux même en mode P.

Réactivité

Les chronos de l'autofocus sont dans la moyenne, que ce soit au grand angle ou au télé ; de même pour le mode rafale, à 1,4 i/s, ou l'attente entre deux photos. Par contre, le démarrage est une autre histoire : avec 3,4 secondes, le S6200 est le vieux diesel de l'année côté allumage — merci sans doute à la seconde d'attente bouton enfoncé... 

Vitesse boule

Qualité des images

Le Coolpix S6200 reçoit un objectif inédit, 25-250 mm, et un capteur très ordinaire : un CCD 16 Mpx. La montée en sensibilité devrait donc être tout juste passable, mais qu'en sera-t-il de l'optique ?

Isi boule

Sans surprise, la gestion du bruit se fait par un fort lissage qui apparaît en grande taille dès 200 ISO et devient gênant en 20x27 cm dès 400 ISO. À cette sensibilité, le grain est également visible dans les aplats colorés et foncés. À 800 ISO, le lissage croît encore et on constate une véritable rupture à 1600 ISO : le moutonnement et le manque de piqué sont tels que les tirages 10x15 cm ne sont vraiment pas conseillables. Enfin, on remarque une brutale évolution de la balance des blancs à 800 ISO et une désaturation légère à 400 ISO, violente à 3200 ISO.

La stabilisation mécanique est correcte et l'on arrive à avoir une Barbie nette à 200 ISO et au 1/5ème de secondes.

Face scne


Le nouvel objectif du Coolpix S6200 a un problème d'homogénéité : le piqué est passable au centre de l'image, sans être exceptionnel, mais se dégrade fortement en bordure.
Au téléobjectif, l'image est quelque peu moins piqué au centre mais est beaucoup plus homogène qu'au grand angle et, donc, globalement meilleure.

La balance des blancs automatique a tendance à jouer au yoyo : sous éclairage incandescent, l'image est tantôt bleutée, tantôt jaunâtre.

Vidéo

Le S6200 film en HD 720p. Le zoom optique est actif, mais la mise au point après un changement de focale occasionne un effet de zoom assez désagréable et, surtout, sur des séquences calmes le son du zoom est un peu envahissant. L'image en elle-même n'est pas très définie, dommage ; l'exposition est pour sa part excessivement contrastée, les zones claires sont brûlées et les zones sombres sont complètement bouchées.

Bref, nous ne conseillerons pas le S6200 pour filmer...
 
 

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Simplicité d'utilisation.

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Vidéo HD 720p avec zoom actif.

 

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Lenteur du démarrage.

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Écran TN, angles de vision étroits.

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Automatismes peu performants (balance des blancs...).

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Manque d’homogénéité au grand-angle et sensibilité limitée.

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Vidéo trop contrastée, son juste passable (bruit du zoom).

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Le Nikon S6200 peut satisfaire les utilisateurs les moins exigeants qui cherchent un appareil simple, mais d'autres modèles pourront largement faire mieux...


24/07/2012
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