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Nikon Coolpix S8200

 

 
 
   
 
 
Capteur BSI CMOS 16 Mpx, 1/2,3", 1.85 Mpx/cm
Objectif 14x 25 -350 mm f/3.3 -5.9
Stabilisation Optique
Viseur NA
Ecran 7.5 cm, non TN, 921000 points, 4/3,non tactile
 
Avec le S8200, Nikon efface un gros inconvénient des modèles précédents : le grand-angle. De 30 mm, il passe en effet à 25 mm...

En pratique, sur notre rapporteur, le champ horizontal du S8200 atteint 67°. C'est un peu moins qu'annoncé (il serait plus près des 26 mm) et, comme trop souvent hélas, le champ vidéo est encore plus étroit (59°, soit un équivalent 33 mm), mais cela reste une large amélioration.

Après deux modèles critiqués pour leur focale minimale de 30 mm, la série 8 de Nikon se dote enfin d'un grand-angle : le nouveau S8200 reçoit une optique 25-350 mm. Il reste à part cela très proche du S8100, dont il reprend l'électronique et le boîtier — rien de grave : ceux-ci donnaient de bons résultats.

Prise en mains

L'air de famille du S8200 avec son prédécesseur est évident. Si l'on note quelques détails revus (arrière légèrement affiné pour ramener les boutons au niveau de l'écran, cache du flash plus discret...), on retrouve la même préhension sans histoire, la même construction soignée de la face avant, et le même dos en plastique un peu moins flatteur — une tradition chez Nikon, même si les séries 8 et 9 s'en sortent bien mieux que les modèles plus entrée de gamme.

Il reprend aussi fidèlement un défaut du S8100 : le barillet des modes, avec une position "scène cœur" (en fait le mode automatique intelligent), une position "scène" comportant quelques pré-réglages usuels, et trois positions pour les pré-réglages "paysage de nuit", "contre-jour" et "animaux domestiques". Pourquoi ceux-ci ? Nul ne sait — et ils sont absents de la liste des scènes : il faudra donc savoir où trouver quel mode scène...

GX1 dos


L'écran est assez confortable, fin (920 000 pt) et profite de bons angles de vision. Curieusement, il n'est pas réglé comme sur le S8100 : ici, les gris clairs sont brûlés, un gros inconvénient pour trier ses photos — dommage car pour une fois, la colorimétrie n'est pas délirante : un delta E à 4,7 n'est pas exemplaire, mais plutôt fidèle pour ce type d'appareil.

L'interface est, comme d'habitude, orientée vers les non-techniciens : pas de modes manuels, peu de réglages accessibles directement (flash, retardateur, correction d'exposition et macro) et à peine plus dans les menus, même en mode P.

Réactivité

Le S8100 était dans les meilleurs compacts en matière de réactivité. Le S8200 chute un peu, mais reste dans les très bons.

Au démarrage, il perd une demi-seconde, mais reste sous les deux secondes, ce qui est absolument exceptionnel dans le monde des compacts à gros zoom. L'enregistrement d'une image est ralenti, logiquement : la définition augmente d'un tiers, le temps de traitement aussi.

Barbie vitesse


L'autofocus, pour sa part, ne change guère, même s'il s'avère un peu moins efficace en basse lumière. Dans l'ensemble, le S8200 est un compact réactif et très agréable sur ce plan.

Qualité d'image

Le S8200 reçoit un capteur BSI CMOS de 16 Mpx, remplaçant l'ancien 12 Mpx, et un inédit zoom 25-350 mm. Difficile donc de présager de ses performances...

GX1 iso


Côté sensibilité, c'est assez satisfaisant. Comme chez Sony, le passage de 12 à 16 Mpx a entraîné une hausse du lissage, sans doute pour contenir un bruit natif un peu plus élevé. En pratique, le gain en définition est donc marginal si tant est qu'il existe, tandis que les fins détails (courbes de niveau, inscriptions sur la self...) sont un peu plus vite effacés, et sur un tirage 20x27 cm, les détails sont moins croustillants passés 800 ISO. Cela reste peu gênant et ce n'est qu'à 1600 ISO que la dégradation devient évidente sur un tirage.

Samsung WB750


Sur le plan optique, le nouveau 25-350 mm est plutôt une bonne surprise, avec un comportement typique des bons zooms à fort facteur : au grand-angle, un excellent piqué au centre et une chute en périphérie ; vers 200 mm, un piqué en baisse au centre mais une excellente homogénéité ; au-delà, le piqué chute, sans doute à cause de la diffraction, mais les tirages 20x27 cm restent excellents. Dans l'ensemble, c'est donc très satisfaisant et il y avait longtemps qu'un compact Nikon série S ne nous avait fait si bonne impression (y compris le S9100, plus piqué au centre mais beaucoup moins homogène).

Vidéo

Le mode vidéo du S8200 est maintenant fort classique : HD 1080p, 30 images par seconde. L'image est assez détaillée, fluide, et si le fourmillement est un peu visible, le contraste est assez bien géré dans les conditions courantes.

Le son stéréo est correct, avec une latéralisation bien marquée et un rendu assez détaillé, mais les micros sont un peu sensibles aux échos. Dans l'ensemble, on trouve donc mieux, mais le S8200 ne démérite pas.
 

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Bonne réactivité générale, surtout pour un gros zoom.

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Qualité d'image jusqu'à 400, voire 800 ISO.

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Bonne homogénéité de l'objectif : les angles sont presque aussi bons que le centre.

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Écran LCD bien défini, bons angles de vision.

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Simplicité d'utilisation.

 

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Certains concurrents sont plus "piqués" au centre.

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Lissage à 800 ISO, images globalement plus lissées que sur le précédent modèle.

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Peu de réglages disponibles (pas de mode manuel).

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Pas de rotation automatique des images.

4
Le S8200 est une bonne surprise : s'il n'est jamais excellent, il est dans le bon peloton dans tous les domaines. Un Coolpix S sans vraie faiblesse, ça n'est pas tous les jours et, même si nous préférons légèrement les Fuji F550 et F600, le S8200 peut être un bon choix pour qui veut un gros zoom très simple d'emploi.


26/08/2012
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