geekulture

Panasonic Lumix GF3 + 14 mm

 

 
Capteur CMOS 12 Mpx, 4/3", 5.3 Mpx/cm
Objectif Micro 4/3 14 mm f/2.5
Stabilisation Selon objectif
Viseur NA
Ecran 7.5 cm, non TN, 460000 points, 3/2,Monopoint
 
Les précédents modèles avaient une griffe porte-accessoires sur laquelle l'on pouvait brancher un flash ou un viseur électronique. Sur le GF3, celle-ci disparaît : le flash intégré est recentré au-dessus de l'objectif.

Le GF3 est ainsi plus orienté vers le néophyte, peu susceptible de dépenser près de 200 € dans un viseur électronique (il est habitué à viser sur l'écran d'un compact) ou dans un flash externe (parfois complexe et toujours encombrant).

À peine quelques mois après la sortie du GF2, Panasonic présente la troisième génération de son appareil compact à objectifs interchangeables. Techniquement, le Lumix GF3 conserve le capteur 4/3" de 12 Mpx qui équipait déjà les précédents modèles GF1 et GF2. Au fil des générations, le boîtier est passé d'un "pseudo-réflex" apprécié des photographes avertis à un boitier grand public plus orienté vers le mode automatique.   

Prise en mains

Le GF3 est une évolution plus marquée que ne le fut le GF2 en son temps : il perd 15 mm en largeur. Il adopte en outre un nouveau style tout en rondeurs, plus affirmées que sur son prédécesseur. La construction est de bonne qualité et les finitions sont d'un bon niveau. L'appareil tient bien en mains (nous aurions toutefois apprécié une poignée un peu plus profonde), les quelques commandes sont facilement accessibles. La nouvelle roue codeuse, qui entoure le trèfle, est légèrement trop souple et l'on risque de la faire tourner sans le vouloir. 



La définition de l'écran est correcte et ses angles de vision sont bons. L'affichage est néanmoins un peu trop contrasté, les gris ont des reflets bleutés et la colorimétrie est approximative (même s'il existe hélas bien pire).

L'écran tactile et les touches physiques ont les même fonctions, et l'on peut préférer les touches au tactile sans être totalement handicapé. L'exception : la fonction star des Lumix tactiles, la mise au point (voire le déclenchement) en indiquant du doigt la zone sur l'écran. La sélection précise de la zone de mise au point reste possible par les boutons, mais de manière beaucoup moins directe et intuitive.

L'interface graphique est d'une grand simplicité et met en avant les modes automatiques "intelligents" iA et iA+, accessibles d'un bouton à côté du déclencheur. Correction d'exposition, balance des blancs, mise au point et mode d'entraînement (rafale, retardateur...) sont accessibles directement par le trèfle ; pour les autres réglages, il faudra passer par les menus. 

Le menu rapide (touche Q.menu, répliquée en haut à droite de l'écran) est entièrement personnalisable, grâce à une interface à base de glisser-déposer. Le même principe permet de déplacer l'histogramme sur une zone où il ne gênera pas : intuitif et pratique.

Réactivité

Le GF3 a les mêmes résultats que le GF2 : l'appareil est très réactif et agréable à l'emploi et perd juste quelques dixièmes à l'allumage.

Reste la rafale, qui est un peu plus rapide que sur son aîné et monte à 4 i/s avec un tampon limité à 11 vues.



Qualité des images

Le GF3 garde le capteur 12 Mpx du GF2, mais l'accompagne de la nouvelle version du Venus Engine apparue sur le G3.


Concrètement, les résultats restent proches du GF2, et donc assez loin du G3 : le capteur 16 Mpx de celui-ci est bien meilleur que l'ancien 12 Mpx du GF3. À 1600 ISO, c'est encore très bien, mais à 3200 ISO le moutonnement devient bien visible, malgré un lissage qui fait perdre les petits détails, et quelques marbrures légèrement violacées qui apparaissent dans les ombres.

On note tout de même un progrès par rapport au GF2, mais avec le même capteur l'Olympus E-P3 offre un meilleur contrôle du bruit (au prix il est vrai d'un rendu un peu plus vert).

Comme l'interface, le rendu par défaut est plus grand public sur le GF3 : les Jpeg sont saturés et contrastés, prêts à l'emploi, mais les amateurs de retouche pourraient préférer des fichiers un peu plus neutres.




Le 14 mm testé est le même que sur le GF2. C'est un bon objectif, assez piqué de manière générale, mais l'on peut regretter l'absence de stabilisation — peut gênante sur les grands-angles, elle peut toujours être utile lorsque la lumière manque, surtout que le mode automatique du GF3 rechigne toujours un peu à monter en sensibilité (il ne dépasse jamais 800 ISO, quitte à photographier avec des vitesses très lentes, inférieures au 1/10 s).

Vidéo

Le mode vidéo est en HD 1080i à 50 trames par seconde (en fait, le capteur fournit 25 images pleines, enregistrées en entrelacé). Le piqué et l'autofocus sont excellents, mais le son est moins soigné : capturé en mono, il est envahi par un souffle continu.

Comme le G3, le GF3 ne filme qu'en mode automatique : impossible de faire varier l'exposition ou la profondeur de champ pendant l'enregistrement. Il permet toutefois de pointer l'endroit où le point sera fait : il est donc possible de passer d'un plan à l'autre en douceur, simplement en touchant l'écran du bout du doigt.

 
 

-

Ergonomie et simplicité d'emploi

-

Qualité d'image jusqu'à 1600 ISO

-

Vidéo HD 1080i

-

Écran tactile agréable et facultatif

 

-

Gestion du bruit passés 1600 ISO

-

Menu général inexplicablement pas tactile

-

Pas de possibilité de brancher un flash externe

-

Prise de son juste acceptable (mono, souffle...)

-

Pas d'orientation automatique des images sans objectif stabilisé

4
Directement destiné au grand public, le GF3 se prive de quelques fonctions appréciées des experts (griffe flash, accès direct aux modes manuels...). Pour sa cible, cependant, il reste un petit appareil simple et sympathique, qui délivre de belles images dans les conditions courantes.


23/07/2012
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 20 autres membres