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Ricoh CX5

 

 
 
   
 
 
Capteur BSI CMOS 10 Mpx, 1/2,3", 35 Mpx/cm
Objectif 10.7x 28 -300 mm f/3.5 -5.6
Stabilisation Mécanique
Viseur NA
Ecran 7.6 cm, non TN, 920000 points, 4/3,non tactile
 
Une petite fenêtre fait sa réapparition sur l'avant du CX5. Derrière celle-ci, un petit télémètre permet de mesurer la distance jusqu'au premier obstacle, qui est généralement le sujet.

Jadis, les compacts ainsi équipés (Ricoh R3 par exemple) pouvaient faire la mise au point beaucoup plus rapidement, sachant comment régler l'objectif sans avoir besoin d'avancer pas à pas jusqu'à obtenir la netteté voulue. Il n'était pas rare, alors, qu'un compact prenne trois secondes pour faire le point, tandis que le R3 était déjà sous la seconde.

Mais entre-temps, les techniques de mise au point par mesure du contraste ont énormément évolué : la vitesse de lecture des capteurs et les processeurs plus puissants ont permis d'analyser plus d'images plus rapidement, le cas le plus connu étant sans doute le "boost" à 120 i/s du Panasonic GH2 pendant la mise au point, permettant de concurrencer l'autofocus des reflex ! Certes, les compacts ne sont pas aussi performants que cet exemple emblématique, mais lorsque les bons élèves font le point en une demi-seconde, peut-on espérer un gros gain de performances ?

En pratique, le CX4 était déjà efficace, et le CX5 ne progresse que marginalement. Reste, en principe, un domaine où le télémètre pourrait apporter un avantage décisif : la mise au point continue, en vidéo ou pendant une rafale (ici, c'est du côté de l'Alpha 55 qu'il faut chercher un exemple). Le CX5 ne semble pas apporter de nouveauté dans ce domaine, mais sait-on jamais ? Peut-être le CX6 sera-t-il le premier APN compact à être capable de suivre un sujet pendant une rafale à 6 images par seconde...

Mise à jour le 6 juillet 2011 : les critères étant durcis, le CX5 voit sa note révisée à trois étoiles, du fait de ses qualités optiques inégales et de ses limites en vidéo.

C'est tous les six mois que Ricoh renouvelle son compact à gros zoom. Le CX5 succède donc logiquement au CX4de l'automne, avec à l'habitude du petit constructeur japonais une évolution en douceur de petits détails : l'appareil ressemble encore beaucoup au CX1 de 2009. S'il reprend optique et électronique du modèle précédent, il adopte tout de même une "nouveauté" notable : le retour du télémètre, disparu des compacts depuis une demi-douzaine d'années.

Prise en mains

La recette de la famille n'a pas, ou fort peu, évolué depuis... le R8, il y a trois ans. On retrouve les mêmes boutons, quasiment au même endroit.


L'écran est le désormais habituel LCD de 7,6 cm, très fin (définition VGA) et agréable à l'usage, malgré des gris un peu clairs (gamma à 1,8) et une colorimétrie juste correcte (dE à 5,5). Comme ses prédécesseurs, le CX5 propose de nombreuses personnalisations : l'utilisateur choisit les options proposées dans le menu ADJ et la fonction de la touche Fn. Cette profusion de réglages peut désorienter le néophyte, mais satisfera l'utilisateur exigeant — qui pourra également les utiliser pour rendre son appareil plus réactif.

Le déplacement du flash, imposé par l'arrivée du télémètre (cf. encadré), est en revanche un petit problème pour ceux qui adoptent une prise en mains un peu haute : il se retrouve masqué par le majeur. En situations courantes, un coin des images au flash est donc fréquemment laissé dans l'ombre, quand ce n'est pas l'ensemble de l'éclair qui est éclipsé...

Réactivité

Le CX5 est dans la lignée de ses ancêtres : le démarrage prend toujours plus de deux secondes, l'attente entre deux photos est un peu longue, mais une fois lancé l'appareil est plutôt réactif. L'introduction du télémètre est censée booster sensiblement l'autofocus ; en pratique, la différence n'est pas évidente — il est vrai que le CX4, quoique dépourvu de cet accessoire, faisait déjà la mise au point en moins d'une demi-seconde.

Et les plus férus de réactivité ont toujours la possibilité de choisir les modes "snapshot" ou "infini", qui bloquent la mise au point et permettent un déclenchement instantané.


Qualité des images

Si vous avez lu les tests des CX3 et CX4, dotés du même couple opto-électronique, vous n'aurez guère de surprise dans ce paragraphe.

Sur le plan optique, c'est bon au centre, moins en périphérie avec un piqué en baisse et des aberrations chromatiques visibles (certains constructeurs les éliminent efficacement en post-traitement, mais Ricoh n'a toujours pas adopté cette technologie).


Sur le plan électronique, le lissage arrive à 400 ISO et augmente fortement à 800 ISO, en parallèle au bruit numérique. Le compromis obtenu n'est pas mauvais pour un compact, mais à technologie de capteur égale, les experts du post-traitement font mieux (Sony, Canon...).



Vidéo

Comme Ricoh, osons le copier-coller : le CX5 filme en HD 720p. C'est tout pour les points forts, car pour le reste, entre l'absence de zoom optique, le zoom numérique perfectible, la prise de son mono à la qualité moyenne... C'est ordinaire. Pas catastrophique, mais certainement pas un point fort.

 
 

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Interface agréable et personnalisable

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Construction métallique soignée

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Possibilité de déclenchement instantané

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Écran LCD très défini et lisible

 

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Performances inégales de l'objectif

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Certains gèrent mieux les basses lumières

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Zoom et mise au point bruyants

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Pas de zoom optique et son moyen en vidéo

3
Aujourd'hui, tous les autofocus sont devenus efficaces et l'intégration d'un télémètre n'est plus un avantage décisif ; pour le reste, le CX5 reprend fidèlement qualités et faiblesses de ses aînés.


21/07/2012
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