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Test : Galaxy Nexus


Nexus. Voici une gamme Android qui doit vous parler. Nexus One (HTC), puis Nexus S (Samsung), deux terminaux porte-étendard pour l’OS mobile de Google.

Désignés comme meilleurs smartphones sous Android par certains, réservés aux développeurs pour d’autres, il faut bien admettre que ces terminaux restent assez brut et ne sont pas faits pour tous les utilisateurs.

Et puis voici le Galaxy Nexus, le dernier né de la série. Mais ce n’est pas « simplement » un énième Nexus, non, il s’agit ici du premier terminal qui fonctionne sous Ice Cream Sandwich (Android 4.0) et qui bénéficie ainsi d’une belle refonte du système.

Le Galaxy Nexus est-il un 3e smartphone pour développeurs ? Son expérience est-elle trop brute pour être user-friendly ou, au contraire, est-ce le premier Nexus capable de séduire un large public ?

 

 

 


 

Spécifications

Galaxy Nexus

Système d’exploitation Android 4.0.1 Ice Cream Sandwich
Taille écran 4.65″ 1280×720 Super AMOLED
Connectivité 3G HSDPA GSM pentabande
Mémoire 16/32Go (2 versions), pas de slot micro SD
RAM 1Go
Processeur Dual core 1.2GHz Cortex A9
Appareil photo 5 mégapixels, autofocus, flash LED, caméra frontale 1.3 mpx
GPS ? Oui, A-GPS
WiFi ? Oui, a/b/g/n
Bluetooth ? Oui, Bluetooth 3.0 A2DP
Connectique micro USB, jack 3.5mm, connecteurs pour dock
Poids 135g
Dimensions 135.5 x 67.9 x 8.9 mm
Autonomie annoncée Env. 8h en conversation, 270h en veille, batterie 1750mAh (voir test pour plus d’infos à l’utilisation)
Prix A partir de 9.90€ (dont ODR) chez SFR , 630€ nu
Disponibilité Novembre 2011

 

Déballage

L’expérience Galaxy Nexus commence avec la boîte, d’un format un peu particulier, allongé.

 

Passons en revue le contenu de la boite : le Galaxy Nexus, la batterie 1750mAh, le câble USB / micro USB, des écouteurs intra-auriculaires, l’adaptateur secteur et les notices.

 

Prise en main

Le Galaxy Nexus possède un design qui reprend l’idée du Nexus S tout en l’améliorant largement. On retrouve ainsi son écran incurvé et sa face épurée. Ce dernier point est renforcé par le fait qu’il n’y a pas de boutons/icônes sur l’avant, ceux-ci sont 100% tactiles maintenant avec Ice Cream Sandwich (ICS), nous verrons cela un peu plus tard.

 

Au dessus de l’écran, la sortie audio et la caméra frontale 1.3 mégapixels. On voit bien ici que les bordures entre l’écran et le bord de l’écran sont assez fines, un gros point en faveur du Nexus.

 

Sous l’écran, rien à signaler. On note que les deux extrémités « vides » sont assez grandes, cela permet (par exemple), de pouvoir tenir l’appareil par les « bouts » sans interférer avec l’écran tactile.

 

Sous l’appareil, le jack 3.5mm, le micro et le port micro USB. Le jack est un peu trop sur le côté à mon goût, quand on tient le Galaxy Nexus à une main (droite), il peut gêner. Mais le fait d’avoir placé les deux ports du même côté est définitivement une bonne chose.

 

Rien au dessus, cette extrémité est plus fine que le bas qui possède une bosse (voir photo juste après).

 

On voit bien ici la forme incurvée du Galaxy Nexus et cette bosse vers le bas. Côté gauche, on trouve le bouton de volume qui a été placé suffisamment bas pour être facilement atteint malgré la taille de l’écran.

 

Côté droit, le bouton on/off verrouiller/déverrouiller, classique pour les terminaux Samsung sous Android (la majorité). On trouve également 3 connecteurs vers le bas, qui permettent de docker le Galaxy Nexus sur des accessoires (dock bureau, voiture, etc).

 

A l’arrière du mobile, l’appareil photo 5 mégapixels et son flash LED. Le haut parleur se trouve vers le bas, sur la bosse. La coque arrière est dans une matière à la fois dure et légèrement molle, elle n’accroche pas réellement quand vous tenez l’appareil mais apporte une sensation agréable. Vous pouvez l’enlever afin d’accéder à la batterie et au slot SIM. Cette coque me fait penser, dans l’idée, à celle sur le Galaxy S 2 (fine, flexible et robuste) mais dans une matière différente (plus caoutchouc que plastique).

 

Prise en main / sensation en main

Le Galaxy Nexus offre une très bonne sensation en main, c’est d’ailleurs pour moi l’un des gros points positifs sur cet appareil. Malgré la taille de son écran, le smartphone n’est pas imposant et offre une prise en main finalement plus proche d’un Galaxy S 2 que d’un Sensation XL.

Il y a de nombreux points à aborder à ce propos, c’est parti.

L’écran incurvé : comme le Nexus S, le Galaxy Nexus possède un écran incurvé, c’est assez léger mais suffisant pour le sentir et apporter un plus. Le terminal épouse parfaitement la courbe de votre main et quand on passe un appel on remarque que le GN suit la forme du visage, ça n’apporte pas grand chose niveau qualité du son (je n’ai pas pu tester, mais finalement ça rapproche juste de quelques millimètres le micro de la bouche) mais l’apport est surtout psychologique et esthétique.

Ensuite, le fait d’avoir un écran de ce type permet d’éviter les rayures quand l’appareil est posé sur la face, le verre ne touche pas la surface contrairement à un écran plat (j’ai testé). Dernière chose, certaines personnes ont trouvé qu’il y a un peu moins de reflets sur ce type d’écran, je n’ai pas vraiment pu le constater.

 

L’absence de boutons : un point qui peut faire peur à priori, c’est l’absence de boutons, qu’ils soient physiques mécaniques ou sensibles. Les touches classiques Android ont été remplacées par des éléments 100% tactiles affichés à l’écran donc.

Nouvelle version de l’OS dit également nouvelles interactions, les touches Menu/Accueil/Retour et Recherche ont été remplacées par Retour/Accueil et Multi-tâche. Cela est expliqué par le fait que l’accès aux différents menus se fait d’une autre façon et que la recherche est intégrée sur la page d’accueil et est facile d’accès.

Les constructeurs sont tout de même arrivés aujourd’hui à un niveau de sensibilité niveau tactile qui permet de faire ce genre de chose, proposer un mobile presque 100% tactile, au moins en façade. De fait, ce n’est pas vraiment un problème quand on utilise l’appareil, de plus l’OS est optimisé et pensé dans ce sens. Mieux encore, ces boutons savent se faire oublier quand c’est nécessaire et disparaissent ou deviennent moins visibles (sous forme de points), ils peuvent aussi basculer de sens quand vous faites pivoter l’écran. Dans l’état des choses, sur le Galaxy Nexus, ce système me parait meilleur que sur la plupart des mobiles Android, certes des touches physiques peuvent parfois aider, mais le système proposé ici permet d’avoir une interface « propre » et l’oeil n’est pas gêné par la lumière émise par des potentielles touches.

 

La taille de l’écran et l’encombrement de l’appareil : le Galaxy Nexus possède un très grand écran de 4.65″. On pourrait se dire que, de fait, il s’agit d’un terminal plutôt encombrant, mais c’est étonnement faux.

J’avais abordé le sujet lors de mon test du Sensation XL, le Galaxy Nexus possède un écran de taille similaire mais possède un design bien différent qui permet de compenser. Il y a différents points importants qui font que le GN possède une très bonne prise en main malgré sa taille.

  • Sa largeur : contrairement à ce qu’on pourrait penser, le GN n’est pas si large que cela. Il est plus proche d’un Galaxy S 2 que d’un Sensation XL. D’ailleurs vous pourrez vous en rendre compte dans les photos plus bas. Par contre, l’écran est plus allongé qu’un SGS2, mais ce n’est pas un problème quand on tient le terminal en main, c’est vraiment la largeur qui compte et le GN s’en sort très bien.
  • Finesse : le GN est fin mais sans exagération. Avec le RAZR, j’avais trouvé que l’appareil était trop fin et trop large, ici c’est l’inverse, il possède une largeur correcte et n’est pas trop fin, ce qui lui donne suffisamment de consistance en main pour être bien agrippé. Les tranches ne sont pas tout à fait arrondies, cela aide également.
  • Son poids : il est finalement assez peu élevé pour un appareil de cette taille, XXX 135g.
  • Tranches : celles-ci sont à la fois arrondies et coupées droite, c’est un mélange. Cela permet de bien saisir le Nexus.

 

Ergonomie des touches : sur un terminal aussi grand, il faut que les rares boutons physiques soient judicieusement positionnés. Sur la tranche gauche, le bouton de volume est plutôt bas, c’est d’ailleurs une bonne chose. A l’opposé, le bouton on/off verrouiller/déverrouiller est bien plus haut, pour convenir avec le pouce si vous tenez l’appareil de la main droite. D’ailleurs on pourrait penser que cette ergonomie a été conçue pour les droitiers, car si vous mettez votre pouce sur le bouton on/off, l’index arrive directement sur le bouton de volume. Par contre de la main gauche c’est nécessairement différent. Au final, le terminal est confortable à utiliser, des deux mains, c’est simplement un détail que je souhaitais relever.

 

Matières utilisées : le Galaxy Nexus est essentiellement composé de plastique, avec son écran en verre. Cela lui permet d’être plutôt léger par rapport à la concurrence. Mais il ne s’agit pas d’un plastique de mauvaise qualité, il est dur, un peu épais, tous les éléments sont bien fixés entre eux et les tranches sont de couleur « métal ». L’effet psychologique est réussi puisqu’on n’a franchement pas l’impression d’avoir un appareil en plastique quand on le tient.

Revêtement anti traces de doigts : d’après les spécifications, l’écran du Galaxy Nexus est équipé d’un revêtement qui permet de minimiser la présence de traces de doigts après utilisation. J’ai eu l’occasion de réaliser quelques tests entre cet écran, celui du Galaxy S 2, du Sensation XL et d’autres terminaux. En toute franchise, j’ai remarqué qu’effectivement les traces se voyaient moins, mais qu’il restait possible d’en « déposer ». Mais oui, si vous comparez avec un écran plus entrée de gamme, on constate une différence.

 

Photos : comparaison avec le Galaxy S 2 et Sensation XL

Avant de passer aux fonctionnalités, voici quelques photos de comparaison avec le Galaxy S 2 et le Sensation XL. Le Galaxy Nexus reste le terminal le plus haut, n’est pas le plus large, est vraiment très fin mais pas autant que le Galaxy S 2 (globalement).

 

Ici comparé au Galaxy S 2, plus haut mais pas plus large : un excellent point pour le Galaxy Nexus.

 

Photos : comparaison avec l’iPhone 4S

Quelques photos maintenant de comparaison avec l’iPhone 4S (prises avec un iPhone 4) :

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Page d’accueil, widgets

Passons aux choses sérieuses : Ice Cream Sandwich ! Avec la version 4.0, Google a retravaillé son OS mobile, mais ne vous inquiétez pas, si vous connaissez déjà Android vous ne serez pas perdus. C’est simple, vous y trouverez quelques modifications/améliorations au niveau de l’interface, mais rien de radical vraiment (un rapprochement avec Honeycomb) ainsi que l’ajout de fonctionnalités (nombreuses), visibles et invisibles (optimisations logicielles, gain en fluidité, etc).

Commençons par l’écran de déverrouillage, l’accueil et les widgets.

 

Quand vous souhaitez déverrouiller l’écran, par défaut vous avez cet écran avec un rond à déplacer à droite ou à gauche. Vers la droite permet de déverrouiller simplement l’écran, vers la gauche permet de lancer rapidement l’appareil photo. Cette dernière fonctionnalité manquait cruellement à Android (d’après moi), c’est une véritable merveille !

Sur cet écran, vous avez également l’heure, la date, le lecteur musical (le cas échéant) et, intéressant, la possibilité d’abaisser le tiroir des notifications et d’interagir avec celles-ci.

Maintenant, ça c’est pour les fonctions de base, mais vous pouvez aussi personnaliser le déverrouillage, avec différentes façons. Certaines méthodes sont connues (code, schéma à dessiner) et d’autres le sont moins avec le très connu Face Unlock ou déverrouillage avec reconnaissance faciale. Au passage, avant de passer au Face Unlock, vous pouvez aussi simplement configurer l’appareil pour afficher directement l’accueil quand vous appuyez sur le bouton physique de déverrouillage, ça peut paraître tout bête, mais ça permet de gagner du temps si vous n’avez pas besoin de sécuriser votre terminal.

 

Face Unlock : il y a eu de nombreuses discussions à son sujet, mais j’estime que cette fonctionnalité ne mérite pas spécialement qu’on s’éternise dessus. Toutefois, comme Google la met en avant comme étant un gros point fort du Galaxy Nexus, je vais faire le tour de la question.

L’idée de Face Unlock est simple, vous enregistrez votre visage, ensuite quand vous déverrouillez l’appareil il va vous reconnaître et vous donner accès au terminal. Si une autre personne essaie, ça ne fonctionne pas.

J’ai testé, globalement ça marche bien. Avec ou sans lunettes, avec ou sans casquette/chapeau/capuche, le Nexus vous reconnaît. Je n’ai pas essayé dans différentes situations, notamment avec peu de lumière, mais je pense que cette fonction est efficace la majorité du temps. Au pire, si ça ne fonctionne pas, vous avez défini un code ou un schéma pour déverrouiller le terminal.

Par contre, Face Unlock peut être débloqué par une photo. J’ai essayé également, je me prend en photo avec un autre mobile et j’arrive à débloquer l’appareil en plaçant l’autre mobile devant. Ne comptez donc pas sur ce système pour avoir un mobile entièrement sécurisé, préférez régler un schéma ou un mot de passe.

Personnellement, je trouve l’option très gadget, mais je comprends pourquoi Google axe une partie de sa communication dessus, c’est une fonction qui plaît au grand public et c’est ce dont la gamme Nexus a besoin.

 

L’accueil ressemble beaucoup à ce qu’on avait dans Gingerbread et même Android depuis le début. Cinq pages personnalisables avec des widgets, icônes et dossiers. Un dock en bas que vous pouvez régler et un tiroir des notifications.

Une barre de recherche Google est présente sur toutes les pages d’accueil (d’après ce que j’ai lu on peut l’enlever avec un hack) et vous pouvez déposer de nombreux widgets (je reviens là dessus un peu après).

Il est possible de créer des dossiers très simplement, il suffit de déposer une icône sur une autre puis de donner un nom au dossier créé, très simple. Il n’y a pas d’option pour afficher toutes vos pages d’accueil, comme on trouve sur de nombreux terminaux Android avec surcouche.

 

Le tiroir des notifications est bien entendu toujours là, il possède un fond transparent et affiche, en haut, une icône qui permet d’accéder aux paramètres rapidement (vous pouvez aussi mettre un raccourci sur l’accueil). Les notifications s’affichent et peuvent s’effacer, soit individuellement (en les faisant glisser sur le côté) soit toutes d’un coup. Avec une application de suivi du poids, pré-installée sur mon appareil, j’ai pu voir une sorte de widget dans le tiroir des notifications. Je ne sais pas si cela est unique à ICS ou était déjà présent sous Gingerbread.

Ensuite vous avez le système de gestion des tâches en cours, que vous faites « sortir » avec le bouton en bas à droite (les 2 rectangles). Le multitâche est plus que jamais au centre d’Android avec un bouton tactile qui lui est dédié, dans l’esprit Honeycomb. Il affiche chaque application lancée avec des vignettes et vous pouvez les fermer en faisant glisser l’élément sur le côté. C’est agréable de pouvoir enfin fermer un processus à la main en version pure, mais comment fonctionne ce système ?

Le système de multitâche d’Android fonctionne grosso modo de la façon suivante : quand vous passez une app en fond, elle se met en pause/veille et seulement certaines apps qui ont besoin de ça pour fonctionner ont le droit de tourner réellement en tâche de fond, comme les apps musicales.

Il ne s’agit pas d’un système comme Symbian, où les processus sont empilés les uns sur les autres, c’est mieux pour une gestion optimale de la RAM. Quand une app tourne en tâche de fond, elle se met en pause mais consomme un peu de RAM, vous pouvez ainsi couper cela via le système proposé par ICS. Par contre, une app comme Spotify ne voudra pas se fermer via ce système, il faudra aller la fermer manuellement ou utiliser un task killer plus « brutal » (je déconseille).

 

Parlons widgets ! Sous Ice Cream Sandwich, les widgets ne sont plus accessibles par un appui prolongé sur la page d’accueil, il faut passer par le menu principal et aller dans la partie « widgets ». J’ai encore du mal à déterminer si je préférais l’ancien système ou non, mais au final on ne change pas de widgets tous les jours donc pourquoi pas. De plus, ce nouveau système est plus visuel, chaque widget est affiché tel qu’il serait affiché sur la page, à part pour les widgets non natifs qui se résument à un rectangle et une icône (voir ci-dessous). Pour déposer un widget, il suffit de rester appuyé sur celui-ci et de le lâcher où vous voulez sur l’accueil.

Certains widgets peuvent être redimensionnés, mais ils sont plutôt rares. Vous pouvez le faire pour les widgets e-mails, l’agenda et Google+, on imagine que d’autres développeurs pourront intégrer cette fonctionnalité.

 

Note : en l’absence de section plus appropriée pour aborder le sujet, j’ai constaté tout au long de mon test (c’est un problème largement reconnu) que la rotation était spécialement lente (via l’accéléromètre) voir parfois ne fonctionnait pas du tout. Heureusement il s’agit un problème software, on peut ainsi espérer une mise à jour qui pourrait corriger cela.

Note 2 : ICS permet une fonction appelée Android Beam, il s’agit d’envoyer rapidement un fichier d’un appareil compatible à un autre en utilisant le NFC (appairage NFC puis Bluetooth ou WiFi Direct), je n’ai pas pu tester cette option, n’ayant qu’un terminal compatible sous la main.

 

Menu principal

Le menu principal sous ICS est très basique, vos icônes sont alignées sur une grille, classique. Par contre les défilements sont latéraux. Ce menu est, je trouve, un peu trop brut, il est impossible d’organiser ses apps ou même de créer des dossiers ici, ce qui est assez étrange vu qu’il est possible de le faire sur l’accueil. Je pense que Google a vu les choses comme cela : les pages d’accueil pour organiser vos apps préférées, le menu principal pour lister toutes vos apps en vrac. Finalement j’aurais quand même apprécié pouvoir les trier d’une façon ou d’une autre, sachez que vous ne pouvez pas non plus les déplacer car quand on reste appuyé sur une icône, ICS nous propose de la déposer sur l’accueil.

Et bien sûr vous avez l’onglet Widgets, abordé juste avant et une icône Android Market pour un accès rapide à celui-ci.

 

 

Fonctions téléphoniques, contacts

 

Côté fonctions téléphoniques, plutôt classique. Vous avez 3 onglets : composition du numéro, journal des appels et contacts (accès rapide). Quand vous composez un numéro, il n’y a pas de propositions affichées (mais vous pouvez faire une recherche rapide en appuyant sur la loupe en bas à gauche). Le journal des appels fait son boulot, liste les appels récents reçus, émis et manqués.

 

Dernier onglet ici, un accès rapide aux contacts avec un affichage de vignettes larges pour les favoris puis une liste de vos contacts ayant un numéro de téléphone enregistré.

Sachez que dans ces menus vous pouvez défiler latéralement afin de passer d’un onglet à un autre, c’est agréable.

 

Cet onglet Contacts dans les fonctions téléphoniques était simplement un résumé, pour accéder à la liste réelle, il faut accéder aux contacts par l’application dédiée. Ici aussi le défilement latéral fonctionne, entre les onglets Groupes, Contacts et Favoris.

 

Quand vous configurez votre Galaxy Nexus, vous réglez des comptes à lier. Ici, j’ai intégré l’intégralité de mes contacts Twitter dans la liste, mais vous pouvez aussi choisir quels types de contacts afficher. Une option d’intégration Facebook est disponible mais je n’ai pas pu la faire fonctionner.

Il est possible de défiler par lettre, faire une recherche, entrer un nouveau contact et accéder rapidement à la « mini fiche » du contact (appui sur l’avatar) qui permet de rentrer en interaction avec la personne très rapidement. Notez que pour les contacts sur les réseaux sociaux, son dernier message d’update s’affiche sous son nom/pseudo.

Dans une fiche (j’ai oublié de faire la capture, désolé), vous avez l’avatar en grand en haut de l’écran, la possibilité d’appeler rapidement la personne, de lui envoyer un SMS et un mail en touchant  les icônes associées. Vous pouvez afficher l’adresse physique du contact et créer un itinéraire rapidement et consulter ses messages sur les réseaux sociaux (le dernier, au moins) en basculant vers la droite.

 

Dernier onglet, vos contacts favoris mais cette fois dans la partie Contacts et pas Téléphone. Les infos sont les mêmes, notez que si un contact est connecté sur Gtalk, son statut s’affiche sous l’avatar.

 

Messagerie, saisie de texte

 

Du grand classique ici, mais avec une refonte de l’interface. Les messages sont organisés par contact sous forme de conversation et une fois dans la discussion c’est une succession de messages à la suite. Tout ceci est vraiment habituel et pas spécialement innovant mais très bien présenté. Quand vous êtes dans une conversation, vous pouvez appeler rapidement la personne avec l’icône en haut et ajouter une PJ afin de transformer le SMS en MMS.

 

Partie très importante : la saisie de texte !

Sur le Galaxy Nexus vous avez un seul clavier proposé, AZERTY. Il fonctionne en portrait et paysage et est réactif. Il ressemble pas mal à celui qu’on avait sur le Nexus S mais avec quelques modifications de fond.

Par exemple, le système de saisie vocale a été amélioré, il est plus réactif et ajoute le texte phrase par phrase avec la possibilité de supprimer les derniers mots dictés rapidement. Vous pouvez aussi corriger un mot en le touchant, l’édition du dictionnaire est facile, si un mot n’est pas répertorié, il suffit de sélectionner « ajouter au dictionnaire ».

Les corrections et suggestions proposées sont assez bonnes, mais parfois il faut ajouter l’apostrophe à la main car le système ne reconnaît pas ce que vous souhaitez écrire. Heureusement, le signe est disponible en accès rapide. D’autre part, les points d’interrogation et d’exclamation sont affichés en proposition automatique à chaque fin de mot (dans la barre au dessus du clavier), pratique.

Sur un écran de cette taille, le mode portrait est très confortable, pas de soucis pour taper. En paysage, c’est bien également mais peut être un peu trop large. Si vous avez des petites mains, préférez taper en portrait.

 

Google a intégré un nouveau mode pour le copier/coller. Quand vous sélectionnez un mot, une barre s’affiche en haut avec les options associées : tout sélectionner, couper, copier et coller. Vous pouvez aussi remplacer facilement un mot par un autre mot similaire (avec propositions).

 

Globalement la saisie de texte sur le Galaxy Nexus est excellente, je n’ai pas senti le besoin d’installer un autre clavier virtuel, mais si vous n’êtes pas satisfaits du clavier proposé par défaut, vous pouvez changer très facilement.

 

Appareil photo

 

C’est quand on lance l’appareil photo sur le Nexus qu’on se rend compte des efforts qu’a fait Google afin de rendre la série plus « sexy » aux yeux du grand public. Pour commencer, vous pouvez le lancer rapidement, depuis l’écran de déverrouillage. Ensuite, il est très (très !) rapide pour capturer une photo. Pour finir, tout est très facile à régler (les options sont rares) et vous pouvez même éditer l’image après la capture.

Simplicité, rapidité, très bien, mais est-ce suffisant pour les utilisateurs qui veulent plus ?

En fait l’esprit de l’appareil photo sur le GN est simple à comprendre, Google a souhaité proposer un appareil photo avant tout simple et rapide à utiliser, sans encombrer l’interface d’options. Vous pouvez zoomer, faire le focus et prendre la photo. Ensuite, si vous ouvrez les paramètres supplémentaires (il faut sélectionner l’icône « options » en bas de l’écran) vous pouvez régler le flash (on/off/auto), la balance des blancs, l’exposition et régler le mode de scène.

Pour le focus, tout est automatique, le mode macro se met en marche sans avoir besoin de l’activer, il suffit de présenter un sujet en face de l’appareil ou de toucher l’écran où vous souhaitez faire la mise au point. Une option « autoportrait » est également disponible, qui passe par la caméra frontale (qualité moindre).

Il n’est pas possible de zoomer en utilisant les boutons physique de volume, il faut passer par l’écran, c’est dommage.

Quand on prend une photo, il est ensuite très facile de la partager en allant la chercher en haut à droit puis en choisissant le service vers lequel vous souhaitez l’envoyer. Ensuite, il suffit d’appuyer une autre fois sur l’image pour accéder à la galerie. Cela permet d’alléger le processus de partage en plaçant un écran intermédiaire.

Globalement l’appareil photo sur le Galaxy Nexus est bon, dans la plupart des situations vous aurez une photo nette et de bonne qualité, après si vous souhaitez aller plus loin, configurer les ISO par exemple, vous pourrez être gêné. Mais je pense que la majorité des utilisateurs seront satisfaits. Pour avoir un aperçu de la qualité en photo, voir en fin de test.

Note : ajoutez aux options de l’APN la fonction panorama, voir plus bas.

Note 2 : avez-vous remarqué que les boutons tactiles deviennent des ronds discrets une fois l’apn lancé ? Cela permet de concentrer l’attention sur l’interface de l’appareil photo.

 

Le Galaxy Nexus dispose d’un mode panoramique qui n’est pas présenté comme une option de l’appareil photo mais comme un « mode de capture » à part entière. Il permet de faire rapidement des photos panoramiques en une fois sans avoir à « aider » le système. Le traitement ensuite est un peu long (à mon goût), le résultat est souvent correct si les conditions sont bonnes.

N’attendez pas des miracles de cette option, vous pondra des panoramiques corrects en bonnes conditions, rien de plus. Vous ne pouvez pas non plus réaliser des images étendues vers le haut ou le bas comme il était possible de le faire sur le Galaxy S premier du nom.

 

En vidéo, vous pouvez zoomer avec les boutons tactiles (mais pas avec le bouton physique) et faire apparaître plus d’options en sélectionnant l’option en bas de l’écran. Un mode Flash est disponible, vous pouvez gérer la gestion des blancs, changer la résolution (1080p, 720p ou 480p) et configurer l’enregistrement de la géolocalisation.

Vous avez aussi un mode Effets avec quelques options gadget qui permettent -en temps réel- d’appliquer des effets sur le visage d’une personne en face de vous (grands yeux, grande bouche), plutôt efficace et franchement amusant. C’est original de trouver une fonction 100% inutile, de pur divertissement, dans un terminal Nexus Android pur.

Quand vous filmez, le focus se fait automatiquement avec le sujet en face (au milieu), il n’est pas possible de faire la mise au moins ailleurs, au doigt par exemple.

Pour avoir un aperçu de la qualité vidéo en 1080p, allez voir les échantillons en fin de test.

 

Galerie photo / vidéo, outils de retouche photo et de montage vidéo

Galerie : la galerie a été retravaillée, elle affiche vos albums triés automatiquement en fonction de leur type/source. Par exemple, vous avez automatiquement un album « Caméra » avec les éléments capturés avec l’appareil photo/vidéo. Ensuite c’est géré en fonction des dossiers et des types, Movies regroupe les vidéos qui n’ont pas été prises avec l’appareil et le reste prend le nom des dossiers dans lesquels se trouvent les fichiers.

Un peu surprenant au début (et comme le menu principal), la galerie défile latéralement. Si vous appuyez sur Albums, vous pourrez trier par un autre critère, comme les Lieux (si vos fichiers sont géolocalisés), les heures, contacts et tags. Le tri par heure est intéressant et regroupe vos photos par « session » photo, pour Contacts, Lieux et Tags, il faut impérativement que vos photos soient « taguées » d’une manière ou d’une autre sinon l’intérêt est limité.

J’ai découvert un bug étrange dans cette partie, si vous passez du tri Albums à un autre et revenez à Albums, parfois le chargement n’aboutira pas et vous aurez un écran noir. Cela n’arrive pas toujours mais ça fait partie des quelques bugs qu’on peut trouver sur le Galaxy Nexus. Voir une vidéo du bug ici.

 

Une fois une photo ouverte, vous pouvez zoomer, dézoomer, faire défiler les images facilement. Le plus intéressant reste le module de partage avec une icône d’accès rapide à Twitter avec une petite pop-up et hop, la photo est partagée. J’ai trouvé ce système très bien pensé.

 

Lecture DivX : Vous pouvez lire des fichiers DivX en natif, mais ce n’est pas vraiment une nouveauté. Tout est fluide à la lecture et le grand écran du Nexus est une merveille pour ce genre d’activité.

 

Ouvrez le menu et vous pourrez lancer un diaporama, faire pivoter la photo d’un côté ou de l’autre, la rogner ou l’utiliser comme fond d’écran ou visuel pour un contact. Mais le mieux ici reste l’option « Retoucher ».

 

Retouche d’image : Google a implémenté une option qui permet de retoucher une photo, sans avoir à installer d’application tierce.

Vous pouvez modifier quelques paramètres afin de changer l’aspect de l’image, par exemple la luminosité, les zones sombres et même une option « correction auto » (qui n’est pas franchement convaincante, je trouve). Plus intéressant, l’onglet FX vous permet d’appliquer un effet à la photo, et vous y trouverez Lomographie, Vignetage et autres altérations des couleurs et du bruit/grain. Avec cette app, vous n’avez presque pas besoin d’un Instagram-like afin de donner un coup de vieux à vos images. Maintenant, cette option reste moins complète qu’une app tierce et ne permet pas toujours de régler l’intensité de l’effet, mais l’idée est là et c’est un très bon début.

 

Montage vidéo : ICS embarque une deuxième fonctionnalité de création multimédia depuis l’appareil, un utilitaire qui permet de faire des petits montages vidéo très simplement. Vous pouvez créer un projet, découper des vidéos à la suite, rajouter des titres et des images ainsi qu’une musique de fond. L’interface est simple et bien conçue, il est également possible d’insérer des effets de transition entre les vidéos.

 

Navigateur web

 

Le navigation web est un élément central sur un smartphone et il faut bien admettre qu’Android s’en sort généralement plus bien. Parfois l’expérience manque de fluidité, mais sur les récents terminaux haut de gamme, c’est plutôt correct.

Avec le Galaxy Nexus, l’expérience web passe un niveau au dessus avec une interface complète, de nombreuses fonctionnalités, une bonne interprétation des pages et une excellente fluidité dans la majorité des cas.

Par défaut, vous arrivez sur une vue comme celle-ci, avec la barre d’URL en haut, l’accès aux onglets et paramètres, mais vous pouvez personnaliser cela, nous le verrons un peu après.

Cette interface est nouvelle, c’est une version retravaillée du navigateur web de base dans Android et le résultat est très bon. Sur un écran de cette taille et avec cette résolution, les textes sont nets et vous avez vraiment la possibilité d’apprécier le contenu présenté devant vous de façon confortable.

Pendant qu’une page charge, vous pouvez défiler dans le site sans soucis et zoomer/dézoomer en multitouch. Une fois le chargement effectué, tout est très fluide et le pinch-to-zoom réagit rapidement. J’ai constaté une réelle amélioration par rapport à Gingerbread, même en stock sur un Nexus S (en même temps, il ne s’agit pas des mêmes specs, pour un vrai comparatif il faudrait regarder le web sur le Nexus S avec ICS, par exemple). Bon point : la fluidité est même au rendez-vous sur les sites plus lourds.

A titre d’indication, le Galaxy Nexus score 101930 points à Browsermark, contre 53380 pour le Galaxy S 2 (navigateur web stock).

 

L’icône à droite de la barre d’adresse permet d’accéder aux onglets ouverts, ils sont présentés sous forme de vignettes que vous pouvez fermer facilement. Il y a d’autres façons de présenter les onglets ouverts mais nous verrons cela juste après. Vous pouvez aussi les fermer en les faisant glisser sur le côté (gauche ou droite, au choix).

Pour les favoris, ils sont présentés avec des vignettes mais plus petites. Vous avez aussi un historique de vos pages consultées, classique et, option plus intéressante, la possibilité de mettre en hors ligne une page en particulier dans le but de la consulter quand vous n’avez pas de connexion. Ces dernières apparaissent dans l’onglet « Pages enregistrées ».

 

Dans le Menu du navigateur web, vous avez pas mal de choses…les deux options les plus intéressantes sont l’activation de la version ordinateur et l’enregistrement hors connexion. Vous connaissez déjà la dernière option, pour la première c’est lié à l’onglet en cours, vous pouvez forcer l’affichage de la version ordinateur. Pratique si vous ne voulez pas avoir automatiquement la version mobile des sites que vous visitez. Par contre l’option pose parfois quelques problèmes, l’écran devient blanc et la page ne charge pas. Vous n’avez pas toujours ce problème et je pense que ce bug sera résolu via une MAJ.

Ensuite quand vous accédez aux paramètres, vous avez toute une série d’options, souvent classiques mais parfois nouvelles. Je ne vais pas passer sur les paramètres habituels, comme l’activation (ou non) des plug-ins, mais plutôt passer à deux options intéressantes présentes dans une section appelée « Labs »…

 

Labs : il y a deux options dans cette partie, Commandes rapides et Plein écran. Elles sont complémentaires et je vous conseille franchement de les essayer ! Plein écran permet de supprimer tous les éléments d’interface afin de n’afficher que le site, avec cette taille d’écran, imaginez le résultat. Ensuite, si vous activez Commandes rapides, vous pourrez faire sortir un petit menu en touchant le bord de l’écran afin d’accéder aux paramètres, aux onglets et à la barre d’URL. Pour les onglets, il est même possible de choisir lequel afficher depuis ce menu, tout est très bien pensé. Seul petit problème de ce système, l’interaction avec le côté de l’écran gêne parfois quand vous avez des sites avec des éléments près du bord.

 

A gauche ici, un aperçu du système de menu pop-up et gestion des onglets.

Si dans les paramètres vous activez le mode « Ajust. auto des pages », le texte sera remis en page quand vous double-tapez à l’écran.

 

Petit aperçu avec et sans l’option « Ajust. auto des pages », le texte est automatiquement aligné sur le côté, j’ai un peu de mal à comprendre pourquoi d’ailleurs car l’option qui permet de changer la mise en page du texte est activée au double-tap.

 

Dernière chose par rapport au web, vous pouvez copier du texte assez facilement en restant appuyé sur la zone que vous souhaitez coller. Par contre, comme souvent sur les systèmes de ce type, le texte ne peut pas être copié sur une image est utilisée en fond de contenu (plutôt que de sélectionner le texte une pop-up s’ouvre pour sauvegarder l’image).

 

Lecteur musical, qualité du haut parleur, Google Music

Pour la musique sur le Galaxy Nexus, je vais d’abord commencer par vous présenter Google Music. Pourquoi ? Car, hélas, le service n’est pas disponible en France, je n’ai pas pu le tester et vous n’allez pas pouvoir l’utiliser dans l’immédiat.

Google Music est un service qui permet d’envoyer votre collection musicale vers les serveurs de Google depuis votre ordinateur, vos fichiers sont liés à votre compte Google et cela permet par la suite d’avoir accès à votre bibliothèque musicale depuis votre mobile sous Android. Une façon d’économiser de la mémoire sur votre terminal, mais attention à votre forfait data !

Le problème, c’est que ce service n’est pas encore disponible en France, uniquement aux USA pour le moment. Il existe des moyens de contourner le blocage (en utilisant un proxy US) mais je vous laisse le soin d’aller chercher ça sur le net. Google Music est une solution gratuite, mais en attendant son arrivée chez nous, vous pouvez toujours prendre un abonnement premium chez Spotify ou Deezer.

Passons maintenant à l’interface du lecteur musical sur le Galaxy Nexus…

Si vous avez déjà vu les premières fuites de ce qu’on appelait Google Music à l’époque, c’est la même chose. Une interface plutôt simple et fonctionnelle mais tout de même un peu sexy avec des éléments graphiques qui semblent avoir été vraiment travaillés par rapport à la précédente version.

Au passage, on a droit à des éléments de contrôle musical directement sur l’écran de déverrouillage, bien présenté (à gauche ici). Vous avez, bien sûr, également un widget de contrôle sur l’accueil (à déposer) ainsi que dans le tiroir des notifications.

Les morceaux sont organisés selon ces critères : Récents (albums récemment écoutés), Artistes, Albums, Titres, Playlists et Genres. Vous pouvez défiler dans ces onglets latéralement, comme dans d’autres endroits sur l’appareil.

En bas de l’écran se trouve le morceau en cours de lecture, un bouton de recherche et de menu.

 

En mode paysage l’affichage est un peu plus sympa, avec les pochettes qui peuvent défiler en perspective. L’interface ici dépend de l’onglet où vous êtes, dans les albums c’est des pochettes et dans les artistes vous avez quelques chose de plus condensé qui permet de visualiser rapidement le nombre d’albums par artiste.

 

Quand vous lisez un morceau, la pochette s’affiche en grand dans une vue par défaut, si vous voulez afficher plus d’options il faut appuyer une fois et plus d’éléments s’affichent, comme la lecture aléatoire ou la répétition, sans oublier la possibilité de naviguer dans le morceau. Vous pouvez mettre un « j’aime » ou « je n’aime pas » sur le morceau, afin de rapidement ajouter ce morceau à la playlist « j’aime ». Pour l’option « je n’aime pas », j’admets ne pas être sûr de son impact, il n’y a pas de playlist « morceaux que je n’aime pas » (l’intérêt serait limité en plus). Peut-être les morceaux « non appréciés » sont mis de côté lors de la lecture aléatoire ?

 

Vous avez aussi un égaliseur plutôt complet avec des presets mais aussi la possibilité de régler à la main les bandes de fréquence.

 

Et la qualité audio ?

J’en ai parlé au début du test, le haut parleur n’est pas très puissant. Franchement c’est le seul reproche que je pourrais faire à ce lecteur musical qui est, au demeurant, très bien. Mais, pour une raison que j’ignore, le volume du haut parleur est vraiment insuffisant. En soi, la qualité n’est pas mauvaise, mais le volume est si bas qu’il est sincèrement difficile de juger.

D’après ce que j’ai lu, il s’agit d’un problème logiciel, il pourrait ainsi être corrigé, mais rien n’indique, au final, que le composant du HP pour le Galaxy Nexus soit réellement bon.

Vous pouvez toujours utiliser une app qui permet d’augmenter le volume, je n’ai pas constaté de changement radical de mon côté. A essayer quand même.

Niveau volume et qualité quand vous utilisez des écouteurs ou un casque, je n’ai pas constaté de problème, d’ailleurs le volume est même plus fort que sur la moyenne des appareils que je teste (dans mon casque quand je met à fond c’est trop fort, c’est plutôt rare car normalement il y a un bridage).

 

 

Google a retravaillé ses clients e-mail, qu’il s’agisse de l’app Gmail ou du client générique. Maintenant, les deux se ressemble vraiment. On en arrive presque à se demander quel est l’intérêt de proposer encore deux clients distincts. Bien sûr, vous avez toujours des options spécifiques à Gmail (mettre une étoile, labels, important inbox, …) mais je pense qu’il serait préférable à terme d’avoir un seul client capable de supporter toutes les options proposées par Gmail.

Bref, l’interface est très propre, fait penser (logiquement) au client sous Honeycomb mais sur un « petit » écran. Sur le Galaxy Nexus et sa grande surface d’affichage, la navigation dans ses messages est très confortable.

 

Quand un mail est ouvert, vous avez l’avatar de la personne et son statut sur Gtalk (si possible), vous pouvez zoomer/dézoomer et passer d’un mail à l’autre en faisant glisser votre doigt sur les côtés.

 

Le client générique permet de configurer n’importe quel compte e-mail et possède une interface presque identique. Vous pouvez paramétrer plusieurs comptes sans soucis.

 

L’éditeur de texte dans les mails est assez basique, les contacts sont proposés automatiquement en fonction de ce que vous tapez dans « A ». Pour le message, vous ne pouvez pas formater le texte (gras, italique, etc) ni insérer de lien. Par contre l’ajout de pièce jointe est simple. En mode portrait vous avez tout juste une ligne affichée à l’écran en simultané avec le clavier, en paysage c’est assez compliqué. Je pense qu’ici Google aurait pu faire un effort afin de garder une bonne visibilité du texte.

Bien sûr, vous avez aussi un widget (vous pouvez avoir un widget par compte e-mail) à placer sur l’accueil. Il est interactif et peut être re-dimensionné.

 

Autonomie et gestion de la consommation data

Autonomie : commençons par les données officielles annoncées, Google donne 8h20 en communication (3G) et 270h en veille (3G). Maintenant, dans les faits c’est sensiblement différent mais pas nécessairement mauvais. Ci-dessous vous trouverez un de mes rapports d’autonomie après une journée plutôt légère. En gros, j’arrive à avoir plus ou moins 19h d’autonomie en téléphonant 30 mn max, 30/45mn de jeu, 20/30mn de GPS et 45mn de web.

Sur la courbe on voit clairement quelles activités sont gourmandes, la première chute est l’utilisation du GPS pendant 20/30mn, plutôt raide comme pente. Pour le reste, c’est une soirée passée à prendre quelques photos, filmer quelques minutes et, globalement, être un peu plus sur l’appareil qu’en journée.

Au final, rien de bien nouveau pour un smartphone Android, quand vous l’utilisez beaucoup, son autonomie fond à vue d’oeil, si vous le laissez en veille, il est franchement résistant et je ne doute pas qu’on approche des 250h ou presque.

Pour une journée plus active, vous aurez nécessairement une durée de vie plus courte, comptez une grosse journée maximum et rechargez systématiquement votre terminal le soir.

Note : si vous tombez sur des tests réalisés par des sites américains, vérifiez de quelle version il s’agit, le Galaxy Nexus LTE possède une batterie un peu plus puissante (1850 au lieu de 1750mAh) mais en 4G l’autonomie fond rapidement et ceci est vivement critiqué. D’autre part, sachez que vous devriez pouvoir acheter un pack 2000/2100mAh avec une coque adaptée si vous en avez besoin.

 

Consommation data : nous n’allons pas passer en revue les paramètres car c’est assez long et pas nécessairement intéressant, mais je tiens tout de même à vous présenter cette option, nouvelle dans ICS.

Google a implémenté une option de gestion de la consommation des données, celle-ci permet de réaliser un suivi efficace des données en 3G et de vous afficher une courbe avec possibilité de visionner vos données en fonction du temps. L’outil est très bien fait et, intéressant, vous pouvez définir un plafond (ici 1Go, ci-dessous) et demander à bloquer la data passé ce quota. Pratique si vous avez un forfait data non illimité avec hors forfait, même si c’est de moins en moins courant.

 

Mais ce n’est pas tout, vous pouvez afficher des stats pour chaque application, et ICS arrive à distinguer la data consommée en premier plan et en arrière plan. Ensuite il est possible de demander au Galaxy Nexus de ne pas permettre la consommation de données en arrière plan pour l’app en question.

 

Agenda, calculatrice, Maps, divers

Pour finir ce test, jetons un oeil à quelques autres fonctionnalités présentes sur le Galaxy Nexus.

L’agenda est très bien présenté, vous pouvez synchroniser différents calendriers et de plusieurs sources. Quand vous êtes dans une vue, il est possible de zoomer/dézoomer en multi-touch afin d’afficher plus ou moins d’infos.

 

La calculatrice est très basique, trop ?

Google Maps a été retravaillé pour ICS avec des barres en haut et en bas pour reprendre l’esprit graphique d’Android 4.0. Niveau fonctionnalités on reste sur du très complet, une des meilleures solutions de cartes et guidage GPS sur le marché. Je n’ai, hélas, pas encore eu l’occasion de bien tester le GPS du Galaxy Nexus. Cela pourra faire l’objet d’un edit prochainement.

 

Voici à quoi ressemble la recherche centralisée sous ICS, vous pouvez chercher rapidement presque n’importe quoi, que cela soit sur votre mobile (contact, morceau de musique, …) ou sur le web.

 

Voici la nouvelle app Youtube sous ICS, rien de bien spécial ici à part cette nouvelle interface, très fluide à utiliser.

 

Les apps sociales officielles, Twitter et Facebook.

 

Une fonction dock avec heure/date et possibilité de régler une alarme. Si vous touchez l’écran une fois, l’écran devient plus sombre afin de servir de réveil à côté de votre lit (pourquoi pas).

 

Stable ou pas ICS ?

ICS reste, fin 2011, une version d’Android « rare ». Le Galaxy Nexus presque le seul appareil à être sous cette dernière édition de l’OS de Google, avec le Nexus S (qui a eu quelques soucis de MAJ d’ailleurs). ICS est aussi très jeune pour le moment, quelques bugs ont déjà été supprimés avec des petites mises à jour, mais il reste quelques instabilités. Toutefois, j’estime que celles-ci ne gênent pas l’utilisation au quotidien.

Au rayon des bugs divers, j’ai eu droit à des plantages d’apps tierces, comme Spotify, le bug dans la galerie avec les tris qui parfois posent des soucis, celui dans le navigateur web qui refuse parfois d’afficher la version pour ordinateur (page blanche), sans compter le volume bas (si on considère cela comme un bug). Mais ce n’est sincèrement pas bloquant et ils devront être corrigés.

Autre chose à noter, la résolution HD sous Android reste quelque chose d’exceptionnel. De ce fait, vous trouverez quelques apps mal optimisées qui s’affichent mal voir parfois ne fonctionnent pas du tout (le jeu ci-dessous est sensé être FlickGolf). Je pense que d’ici quelques mois ces soucis seront terminés, j’espère avant même.

 

Et l’accélération matérielle dans tout ça ?

De base, ICS est un OS très fluide à utiliser. Google a bien travaillé son optimisation et ça se sent. Que cela soit dans l’interface ou dans les applications, notamment sur le web, tout est parfaitement fluide, rapide.

Maintenant, ICS possède un système qui permet d’accélérer le rendu des interfaces des applications, c’est une option que le développeur doit ajouter dans son code. Toutefois, si l’app ne supporte pas cette option en natif, vous pouvez la forcer en activant une option de votre côté, accessible dans les paramètres sous « Options pour les développeurs ».

En toute franchise, c’est assez compliqué de constater de réelle différence avec et sans l’option activée, mais je vous conseille dans tous les cas de l’activer.

 

Qualité photo et vidéo


 

 

 

Conclusion

Alors, le Galaxy Nexus est-il effectivement le meilleur smartphone disponible sur le marché ? L’appareil est excellent, c’est certain, mais je pense qu’il serait plus sage de dire tout simplement qu’il s’agit actuellement du meilleur smartphone Android sur le marché, mais tout dépend des besoins.

D’après moi, le Galaxy Nexus a deux grosses forces : son form factor et Ice Cream Sandwich.

Concernant le form factor c’est vraiment quelque chose d’exclusif au terminal, un très grand écran Super AMOLED HD très confortable sans pour autant être encombré, c’est franchement parfait pour ceux qui cherchent justement un grand écran. Quelques testeurs trouvent que le Galaxy Nexus méritait mieux en terme de design, notamment l’utilisation du métal au lieu du plastique. Comme je l’ai expliqué, je trouve que les finitions sur ce terminal sont excellentes et que malgré l’utilisation du plastique, il ne fait pas cheap du tout. Du plastique haut de gamme d’une certaine façon…

Pour le deuxième point, c’est à la fois un élément qui restera exclusif à la lignée Nexus (dont le Nexus S), mais qui sera disponible sur les autres terminaux également. J’ai vraiment apprécié ICS, que cela soit au niveau esthétique de l’interface, fluidité à l’utilisation ou côté fonctionnalités apportées. Ayant eu un petit aperçu d’ICS avec surcouche chez les autres constructeurs, je pense que le Galaxy Nexus gardera encore un certain temps sa valeur ajoutée, essentiellement avec son interface pure Google sans l’être trop.

C’est d’ailleurs un point important, même si le Galaxy Nexus reste un appareil encombrant et parfois complexe à utiliser, je pense que c’est le premier terminal de la série Nexus qui peut réellement plaire au grand public, notamment grâce aux ajouts ludiques de Google (appareil photo simple à utiliser et rapide, Face Unlock, éditeur photo, éditeur vidéo…).

Niveau points négatifs, ils sont assez peu nombreux mais toutefois existants : une mémoire qui ne peut pas être étendue (16 ou 32Go), ce qui peut être suffisant pour beaucoup mais pourrait gêner d’autres personnes, un haut parleur au volume bien trop bas (en espérant que cela puisse être corrigé via une mise à jour) et, tout de même, quelques bugs que j’ai pu rencontrer tout au long de mon test, rien de rédhibitoire mais je pense qu’il est important d’avoir ce point en tête.

POINTS POSITIFS POINTS NEGATIFS
  • Grand écran très confortable sans rendre l’appareil encombrant
  • ICS : une meilleure interface, plus sympathique à utiliser et surtout plus fluide
  • Très bonne expérience web
  • Appareil photo simple à utiliser
  • Pas de slot micro SD
  • Volume du haut parleur trop bas
  • Encore quelques bugs (mais qui peuvent être corrigés)
 
Note : ★★★★½


18/04/2012
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