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Samsung WB850F

 

 
 
   
 
 
Capteur BSI CMOS 16 Mpx, 1/2,3", 56 Mpx/cm
Objectif 21x 23 -483 mm f/2.8 -5.9
Stabilisation Optique
Viseur NA
Ecran 7.6 mm, Amoled, 614000 points, 4/3,non tactile
 
Le Wi-Fi du WB850F est assez classique, mais complet. Il fonctionne en deux modes : connecté en client à un point d'accès, ou en serveur à un smartphone.

Dans le premier cas, il sera possible d'envoyer des documents directement sur les sites Facebook, Picasa, Youtube, Photo bucket, sur une adresse de courrier électronique, ou encore sur un espace de stockage Skydrive. En installant le logiciel (Windows uniquement), il est également possible de programmer une sauvegarde automatique sur le PC ; enfin, on peut faire du WB850F un serveur DLNA, permettant à un téléviseur compatible d'afficher les documents qu'il contient.

Dans le second cas, c'est un smartphone ou une tablette qui se connecte à l'appareil photo (celui-ci crée son propre réseau Wi-Fi). Il est alors possible soit de transférer des photos depuis l'appareil, soit de prendre le contrôle de celui-ci pour cadrer, zoomer et déclencher depuis le téléphone. Il faut en tout cas installer les applications Samsung (disponibles uniquement pour Android à l'heure actuelle), Mobile link pour le transfert d'images et Remote viewfinder pour le pilotage à distance.

Nous n'avons pas noté de problème particulier lors de l'utilisation de ces fonctions, plus intuitive que sur le FX90 par exemple, seule la saisie du mot de passe Wi-Fi pouvant être pénible (vivent les écrans tactiles...).

Le principal reproche est, comme souvent, la déconnexion de l'appareil lorsqu'on revient en mode prise de vues : si votre smartphone ou votre tablette sont configurés pour se connecter à un autre réseau Wi-Fi, il va automatiquement s'y brancher, et il faudra passer par les paramètres réseau pour le reconnecter à l'appareil photo avant d'utiliser Mobile link ou Remote viewfinder. Il serait de bon ton que ces applications permettent au moins d'appeler directement les paramètres de la connexion Wi-Fi du smartphone... voire qu'elles en prennent le contrôle pour rechercher et détecter elles-mêmes les réseaux d'appareils photo compatibles !

Le segment des compacts à gros zooms réunit les concentrés de technologie des différentes marques, et Samsung a de grandes ambitions en photo. Le WB850F met donc les petits plats dans les grands : il reçoit non seulement un capteur BSI CMOS et un zoom 21x, mais aussi un écran Amoled, un récepteur GPS avec système de cartographie et un module Wi-Fi. Sur le papier, c'est le mieux-disant dans quasiment tous les domaines — il ne lui manque que l'écran tactile.

Prise en mains



À chaque génération, Samsung améliore un peu la finition de son modèle-phare. Le WB850F est un peu lourd, comme beaucoup d'appareils à gros zooms, mais valorisant : la construction est soignée, les matériaux sont fermes et rassurants, les clics de la roue codeuse sont bien marqués, les commandes n'ont pas de jeu gênant et même les connexions ont une vraie trappe articulée (d'autres se contentent d'un couvercle en caoutchouc). La prise en mains est franche, la poignée et le carré caoutchoutés accrochant confortablement les doigts, et seul le petit jeu du flash et de l'objectif à mi-course viennent ternir un tableau flatteur.

WB850F dos

Au dos, on soupire d'aise au premier démarrage : enfin !, le retour de l'écran Amoled, parfaitement lisible sous tous les angles. Comme souvent avec cette technologie, les couleurs sont exagérées (les rouges et les verts sont sur-saturés, ce qui peut donner l'impression que le feuillage est fluo et les visages rougeauds, alors que ce ne sera pas le cas sur la photo finale) ; le gamma est également un peu faible, correspondant à des gris légèrement trop clairs, mais il n'y a rien de dramatique et la température de couleurs est parfaite. Globalement, l'affichage du WB850F est exemplaire de confort, même s'il pourrait être plus fidèle.

Samsung a fait le plein de fonctions : Wi-Fi, GPS... Ce dernier est le plus complet que nous ayons vu sur un appareil photo à ce jour : il propose non seulement la géolocalisation des images, mais aussi l'affichage sur une carte, la recherche de points d'intérêt etc.

Le mode Wi-Fi est plus classique (cf. encadré), mais plus simple que certains concurrents : pas besoin de s'inscrire sur un site Samsung, l'appareil peut se connecter directement à un site enregistré (Facebook, Youtube, etc.), et la connexion directe avec un smartphone est simplifiée par la présence d'un mode "Wi-Fi" dédié.

Globalement, le WB850F profite d'une interface claire et agréable, même si l'intégration des fonctions Wi-Fi et GPS n'est pas encore aussi intuitive que sur un smartphone — et faute d'écran tactile, la saisie d'un mot de passe est vite pénible, surtout s'il est un peu long et complexe.

Il faut toucher un mot de la batterie : si le WB850F ne présente ni faiblesse ni qualité majeure à ce sujet (autour de 300 photos avec une charge), il continue apparemment à consommer un peu en veille. En une semaine de tests, il nous est arrivé deux fois d'arriver au matin avec une batterie totalement plate, alors que la jauge affichait encore une barre la veille au soir. Mieux vaut donc extraire la batterie ou le laisser branché sur l'USB si vous prévoyez de ne pas l'utiliser quelques jours...

Réactivité



Trois secondes, trois étoiles. C'est ainsi : le WB850F est trop long entre l'appui sur l'interrupteur et le premier déclenchement.

WB850F rapidite

C'est d'autant plus dommage qu'une fois cet écueil franchi, le WB850F est très agréable : l'autofocus est rapide et constant en toutes circonstances, l'enchaînement des images se fait assez bien et le mode rafale est satisfaisant (huit images en moins d'une seconde).

Qualité des images



Le WB850F reçoit un capteur BSI CMOS de 16 Mpx et un zoom 21x. Dans les deux cas, l'appareil est attendu au tournant : la gestion du bruit et la qualité optique ont souvent été variables chez Samsung, alternant le meilleur et le moins bon.

WB850F iso

Sur le plan électronique, le WB850F fait penser à l'histoire du verre à moitié plein. Côté positif : Samsung progresse sensiblement. Par rapport au précédent WB750, premier Samsung à capteur BSI CMOS, les détails sont bien mieux conservés, en particulier à 400 et 800 ISO. En un an, la marque est passée de CCD donnant une image granuleuse et floue à un BSI CMOS donnant une image propre mais lissée, et arrive enfin dans le domaine des photos propres et encore relativement détaillées.

Côté négatif, cependant, il suffit de jeter un œil aux montées ISO de la concurrence : à 800 ISO, le Canon SX260 et le Sony HX20V ne se contentent pas de donner des images exploitables ; ils fournissent des photos quasiment impeccables.

WB850F int 2030 2


Le nouveau zoom 21x dépasse légèrement le standard du segment (la plupart des concurrents sont à 20x). Au grand-angle, il est toutefois sensiblement dépassé par les SX260 et le Fuji F770, ainsi que par le HX20V et le Panasonic TZ30. À 200 mm, les choses évoluent un peu et il rejoint le Fuji, mais il reste loin du Canon et du Sony. Enfin, à fond de zoom, il n'est net qu'au centre de l'image, les bords chutant rapidement en piqué, phénomène dont les concurrents sont exempts.

Globalement, on pourra toujours tirer de très bons 20x27 cm, mais les recadrages sévères et les tirages en grande taille seront moins précis que chez d'autres.

Vidéo



Le WB850F filme en Full HD, comme tout le monde à ce niveau de gamme, avec son stéréo. Il se contente de 30 images par seconde (des modes plus rapides sont accessibles, mais la définition est alors diminuée) : c'est moins bien que le HX20V (50 i/s), mais mieux que le SX260 (24 i/s).

L'image est agréable, le Samsung évitant de griller les hautes lumières et contenant efficacement le fourmillement. Le piqué est bon, seule la distorsion extrêmement visible au grand-angle venant vraiment ternir le tableau — au passage, l'absence de correction de la distorsion en vidéo entraîne un élargissement de deux degrés du champ horizontal : le grand-angle reste donc à 25 mm, là où nombre de concurrents se retrouvent autour de 28 mm en vidéo.

Le son est plus discutable. Il est en stéréo, la latéralisation est bien audible : de ce côté-là, tout va bien. Mais les micros peinent à enregistrer fidèlement les sons métalliques et par défaut, Samsung intègre une suppression du bruit de l'objectif qui se manifeste par un étouffement brutal du son lorsqu'on zoome pendant l'enregistrement.
 

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Qualité de construction : matériaux flatteurs, prise en mains agréable.

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Écran Amoled : angles de visions quasi-parfaits, très bon confort d'affichage.

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Clarté et élégance de l'interface.

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Modes Wi-Fi et GPS particulièrement complets.

 

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Détails de fonctionnement du GPS (téléchargement des cartes) et du Wi-Fi (saisie des mots de passe, connexion du smartphone).

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Couleurs de l'écran sur-saturées.

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Qualité d'image toujours inférieure à la concurrence.

4
Le WB850F accumule les bonnes idées : le meilleur système GPS du marché photo, un Wi-Fi complet et relativement clair, une interface agréable, un écran Amoled très confortable... Hélas, la qualité d'image reste en retrait de la concurrence.


03/08/2012
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