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Sony Reader Touch PRS-600

Sony Reader Touch PRS-600

 
Dimensions 120 x 180 x 100 mm
Poids 286 g
Taille écran 6 pouces
Mémoire interne/externe 512 Mo / 16 Go
Autonomie 6000 pages tournées
 
"Maman, c'est quoi ce petit ordinateur ?" -"C'est un livre qui permet d'emporter avec soi plein de livres". L'enfant,curieux, est moins emprunt aux habitudes et toujours prêt pour de nouvelles expériences.

Le Reader PRS-600 a donc atterri entre les mains d'une petite fille de huit ans le temps d'un week-end. Cette jeune lectrice ne griffonne pas encore ses livres, mais a déjà pris la fâcheuse (?) manie de corner ses pages. Elle a déjà le goût du papier. Sans compter la couleur, qui habille encore beaucoup de livres destinés à cette tranche d'âge. Effet de nouveauté ou véritable intérêt, cet e-livre version futur fut plus souvent entre ses mains que poser sur la table du salon.

A la question "qu'aimes-tu dans ce livre ?", les réponses, pour certaines étonnantes, mirent peu de temps à fuser. Dans le désordre : il n'est pas fragile, on n'a pas peur de le déchirer, on voit bien, on peut grossir le texte, c'est facile à utiliser, il est électronique comme un ordinateur (génération électro...), on peut dessiner dessus, ça ne pèse pas lourd.

Objet de niche, destiné aux "grands lecteurs" aujourd'hui, les liseuses gagneront peut-être leurs galons demain, grâce aux jeunes générations. A la condition que celles-ci apprécient toujours de lire, et si le contenu se développe enfin.


Le Reader PRS-505 de Sony, que nous avions testé il y a un an, cède à la tendance du tout tactile. Capable d'embarquer jusqu'à 350 livres, toujours doté d'une autonomie très généreuse, ce nouveau modèle autorise enfin certaines habitudes prises avec les livres traditionnels, comme la prise de notes. Comme nous l'avions fait il y a un an, nous avons passé une semaine avec lui. Verdict.


Le PRS-600 près d'un livre de poche


Si nous avions reproché au premier Reader un trop grand nombre de touches (certaines avaient d'ailleurs une fonction redondante), demandant parfois trop de manipulations pour accéder à certains menus, ce nouveau modèle n'affiche que le nécessaire : la navigation gagne donc en rapidité et en fluidité.
Du coup, son aspect plus dépouillé convient mieux et incite même les plus circonspects à le prendre en mains. 

 



D'un point de vue design/ergonomie, ce modèle n'a rien à envier au premier : la finition est très correcte et l'ensemble respire la solidité. Toutefois, nous préférions le métal brossé au plastique noir de notre modèle de test. En outre, il a échangé sa belle couverture en cuir naturel pour une pochette souple, en néoprène, bien moins jolie. 

Comme pour le premier modèle, aucune solution d'éclairage n'est fournie avec l'appareil, il faudra l'acquérir à part. Or, au prix où est commercialisé cet e-book, on estime que la petite loupiotte d'appoint aurait pu être fournie.


Le Reader Touch a troqué sa jolie couverture en cuir contre une pochette en néopro... Dommage 
 

Une expérience tactile efficace

Si le Reader premier du nom nous avait séduit, notamment parce que son utilisation se révélait simple et efficace, le Reader version tactile, nous plaît encore plus. Son interface est très intuitive et fonctionne bien. Ce modèle a même gagné en réactivité, l'écran-tampon noir qui s'impose entre deux pages  dans la version actuelle du Reader, n'existe pour ainsi dire plus dans ce nouveau modèle. Concrètement, tourner une page équivaut au temps que demande le même geste avec un livre papier.


De grandes icônes pour une meilleure expérience tactile

L'écran tactile de 6 pouces permet de faire glisser les pages au doigt (ou à l'aide des deux petits boutons physiques, un appui prolongé sur ces boutons permet un défilement plus rapide des pages), de double-cliquer sur une page pour la "marquer". Et, comme l'écran est mat et finalement assez peu sensible aux reflets -- pas inexistants pour autant --, on ne craint pas les traces de doigts qui pourraient gêner la lecture. 

A propos de l'affichage, on aurait apprécié une luminosité et un contraste plus élevés, comme c'était le cas sur le PRS-505 dont le blanc de page était plus blanc (légèrement grisé ici, sur le PRS-600), la faute au film tactile probablement. Toutefois, le texte est toujours d'une grande lisibilité et le lecteur peut changer la taille de la police (de S à XXL) pour un meilleur confort de lecture.


Le défaut de la version tactile du Reader : un contraste moins élevé

Ce nouveau modèle prévoit donc la prise de note. Celle-ci permet de surligner un paragraphe, d'entourer une phrase, de marquer la page et d'y ajouter des commentaires soit avec le stylet fourni, soit au doigt, à l'aide d'un clavier virtuel AZERTY. L'utilisateur pourra noter ses réflexions, idées, noter un numéro de téléphone ou une adresse... Bref, l'apparition du tactile sur ce type de produit était attendue et elle est, en effet, très appréciable.


De nombreux formats supportés

Le Reader 600 lit naturellement les documents PDF. L'affichage est correct et l'on peut même zoomer dans ses documents, un détail pratique fort bienvenu. Dommage que cete-book ne soit pas pourvu d'un accéléromètre, il faut chaque fois rentrer dans le menu pour changer l'orientation de la page. 

Il lit également le format très répandu dénommé ePub : ce qui lui permet de recevoir un nombre de livres incroyable. Il supporte aussi les formats Book, Word, RTF, MP3, AAC audio, JPEG, GIF, PNG et BMP.

Il est dommage que le Reader PRS-600 ne propose pas un dictionnaire français, alors qu'il en embarque un... anglais.


La prise de notes au stylet, la sélection de texte au doigt pour y ajouter des notes est aussi pratique

Au banc des regrets...

On inscrira ici le manque de connectivité sans fil, grand absent sur ce type de produits, et un catalogue des nouveautés encore bien trop restreint. Les maisons d'édition tardent à convertir les livres traditionnels en version numérisée, du coup, si la partie matérielle se développe, en atteste ce nouvel e-Book, le contenu, en termes de nouveautés notamment, est assez rachitique comparé à ce qu'offre l'édition classique.
  
Cela représente un sacré frein à la démocratisation de ce type de produit. En attendant une offre plus étoffée, les lecteurs pourront tout de même se satisfaire de tous les livres tombés dans le domaine public, une manière de reprendre tous les classiques de la littérature française et étrangère (dans la langue originelle...). Afin de voir l'étendue de l'offre disponible, nous vous conseillons de voir du côté des sites de livres numériques tels que Ebooks libres et gratuits Pour les livres plus récents, on choisira le site de la Fnac (qui propose quelques milliers de titres actuels. 

L'autre frein, selon nous, déjà évoqué à plusieurs reprises dans nos articles consacrés au livre électronique, c'est le prix des livres payants. L'achat d'une nouveauté numérique revient peu ou prou au même tarif qu'un livre papier, que l'on prêtera par ailleurs à ses amis, à la différence du livre numérique. Par exemple, le livre d'Eliette Abecassis, Sépharade, coûte 20 euros au format ePub contre 20,90 euros pour la version papier... Cherchez l'erreur.
 
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Expérience tactile : annotations, notes, réflexions...

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Confort de lecture

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Formats : PDF, ePub, Word, Book...

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Autonomie / Mémoire

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Ergonomie

 

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Pas de connexion sans fil

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Manque d'épaisseur du catalogue de contenus récents

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Prix élevé

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Manque de contraste comparé au PRS-550

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Pas d'accéléromètre

4
Si ce nouveau Reader ne révolutionne pas le modèle actuel, force est de reconnaître que le tactile permet de renouer avec certaines habitudes chères au lecteur, comme la prise de notes. Produit soigné, le Reader PRS-600 est une liseuse séduisante.


23/05/2012
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