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Asus Transformer Pad Infinity TF700T

C’est une tablette Android qui est à l’honneur aujourd’hui avec l’Asus Transformer Pad Infinity TF700T. Marché encore inconnu pour le constructeur taiwanais il y a à peine deux ans, Asus est devenu un des acteurs phares du marché avec ses tablettes Transformer. Asus frappe encore une fois avec une nouvelle tablette dotée d’un écran full HD et tournant sous Tegra 3, le nouveau produit d’Asus pourrait séduire ceux cherchant qualité d’écran et performance sous Android. Vendue 699€, l’Infinity se veut haut de gamme, mais rivalise-t-elle avec les ténors du genre ? Vaut-elle une telle somme ? Réponse dans ce test.

Notez avant de commencer votre lecture que nous avons testé la version WiFi du modèle, et que les caractéristiques pourraient changer sur la version 3G.

 

Caractéristiques :

Du côté purement technique. Intéressons-nous d’abord à la partie extérieure de la bête. Tout d’abord, la Transformer Infinity est la première tablette d’Asus à intégrer un écran Full HD. Celui-ci est doté d’une taille de 10,1″, ce qui le situe dans la catégorie des tablettes à grand écran. Mais la nouveauté, c’est bien son écran IPS + (équipé d’une dalle PLS de Samsung) avec sa définition Full HD de 1920×1200, contre 1280 x 800 pixels pour sa grande soeur la Prime. Vous vous imaginez bien qu’avec une telle taille d’écran, tout parait bien plus fin.
Côté contraste, l’Infinity se contente d’un taux de contraste de 1000:1 (données constructeurs), ce qui est très correct. Avec la luminosité normale, la tablette adopte une moyenne de 400 cd/m². À noter que la tablette peut passer en mode IPS + pour augmenter la luminosité. Côté couleurs, la tablette ne fait ni dans l’exagération ni dans le terne, et respecte assez bien les couleurs d’origine. En définitive, l’écran de l’Infinity est une vraie réussite, et est l’un des meilleurs du marché. Un très bon point.

Dans les entrailles de la machine, nous retrouvons un processeur quad core NVIDIA Tegra 3 cadencé à 1,6 GHz, 1Go de RAM et d’une puce graphique Nvidia GeForce ULP. Elle est également équipée du Bluetooth 3.0 ainsi que d’une mémoire interne de 32Go ou 64Go (extensible via Micro SD). Notons également, comme d’habitude, la présence d’un accéléromètre, d’un gyroscope, d’un GPS, le tout bien sûr sur Ice Cream Sandwich avec la surcouche Asus. À noter qu’Asus a annoncé l’arrivée prochaine de d’Android 4.1 Jelly Bean pour son modèle.

 

Design et conception :

Commençons par le design. Asus oblige, le design de la Transformer Pad Infinity est léché et peaufiné à l’extrême. Avec sa coque arrière en métal brossé, si typique du constructeur taiwanais, la tablette adopte une certaine classe sans pour autant tomber dans l’exagération. La finition est au top avec des matériaux nobles, le tout sent la solidité. De plus, son toucher est assez agréable, on regrettera juste cette coque arrière, certes en alu brossée et du plus bel effet, mais qui se salit assez vite.
Sur cette face arrière nous retrouvons l’APN 8 mégapixels, son flash et les haut-parleurs. Du côté de l’écran, c’est assez classique en soit si ce n’est qu’on trouve les bords de l’écran exagérément grands (2 centimètres ici). Cela est sans doute lié au fait la tablette peut accueillir un clavier/dock qui le transforme en netbook d’appoint. Sinon, on retrouve une caméra visio avec une résolution de 2 mégapixels, et nous notons l’absence de boutons physiques, comme c’est le cas sur toutes les tablettes Android.

La tranche supérieure regroupe quant à elle, le bouton de démarrage (assez sensible, nous y reviendrons), une prise jack 3,5mm et les boutons de volume. Bref, du grand classique. Sur la tranche inférieure nous retrouvons la prise de rechargement propriétaire à Asus, ainsi que la connectique pour y insérer le clavier (que nous n’avons pu tester), qui pourra vous servir pour l’utilisation de la machine. Enfin, le côté droit regroupe quant à lui un port micro HDMI 1.4, une prise micro USB 2.0 ainsi qu’une extension pour micro SD.

Enfin, les mensurations de la tablette sont elles assez proches de la Transformer Prime, avec ses 26,30 cm de largeur, 18,10 de hauteur, et surtout ses 8,5mm d’épaisseur (un peu moins qu’un iPad). Pour le poids, c’est dans la moyenne avec sur la balance 602g pour la version WiFi, soit plus de 10 grammes de plus que sa grande soeur, la Prime, mais imperceptible lors de l’utilisation.

 

Écran et son :

L’écran IPS avec une résolution Full HD est la réelle nouveauté de cette nouvelle tablette d’Asus. Avec une telle résolution, l’écran s’avère être un réel plaisir à utiliser. Pour la lecture, ce nouvel écran fait des merveilles et permet une très faible fatigue visuelle contrairement à la Prime. De même dans une utilisation normale, nous sentons tout de suite la différence, que ce soit dans la lecture web, ou même dans le visuel des icônes qui sont beaucoup plus nets qu’auparavant. Bon, il faut relativiser mais c’est sans doute parce qu’on a les deux qu’on peut voir un tel gain.
Bref, l’Asus Transformer Infinity s’impose comme une des meilleures ardoises Android pour ce qui est du confort de l’écran. Une vraie réussite. Si vous aimez jouer sur votre tablette, sachez que vous apprécierez le gain de résolution surtout avec le Tegra 3 qui ne sourcillera pas sur une telle résolution. Sur un jeu comme Shadowgun, vous vous régalerez visuellement. Enfin, notons que niveau luminosité, l’écran fait des merveilles, et avec l’IPS + activé, vous n’aurez aucun souci lors de l’utilisation en pleine lumière, au soleil allongé dans un parc par exemple. Il ne manque plus que le soleil sur Paris !

Concernant le son, les haut-parleurs situés à l’arrière de la machine remplissent leur contrat. Vous pourrez monter le son au maximum pour pouvoir profiter au maximum des applications ou de la musique, sans qu’elles ne saturent, ce qui est une excellente chose si vous voulez jouer sur votre machine ou écouter de la musique. Malheureusement, on aurait aimé pouvoir monter un peu plus le volume du, celui-ci devient presque invisible avec un peu de bruit ambiant autour. Enfin, notons que le haut-parleur aurait pu être mieux placé. La tablette posée à plat, le haut parler sera recouvert sur votre surface, rendant le son beaucoup plus étouffé. Dommage. Avec des écouteurs, la bête est également très performante, avec des basses bien retranscrites et une qualité de son assez bonne. Cerise sur le gâteau, vous pourrez farfouiller un peu dans les options audio si vous voulez optimiser votre son.

 

Ergonomie et multimédia :

Comme dit plus, haut, la tablette adopte des mensurations classiques pour un produit haut de gamme, et avec son poids dépassant de peu les 600 grammes, elle sera facilement transportable sans être encombrante. De plus, les bords de l’écran assez large, même si ils dépassent allègrement les deux centimètres, sont assez bien pensés pour tenir la machine sans toucher l’écran, parfait pour le visionnage de film par exemple. À noter que tous les formats vidéo sont compatibles, comme le .mov ou .avi, et marche avec des applications comme MXPlayer, un très bon point. Pas de perte de qualité d’image et le 1080p fait des merveilles tant au niveau de l’image que du son qui, au passage, sont parfaitement synchronisés.

OS :

Comme dit plus haut, la Transformer Infinity est équipée d’Android 4.x Ice Cream Sandwich. Avec, vous retrouverez la surcouche Asus, simple d’utilisation et pas assez légère. Vous pourrez bien évidemment personnaliser votre écran comme bon vous semble avec le système des widgets d’Android. Adoptant un design très sobre, les widgets livrés en standard sont bien pensés et pourront s’avérer indispensables. Notons toutefois l’absence de personnalisation au niveau des écrans d’accueils. En effet, lors du lancement de la tablette, vous aurez droit à cinq écrans d’accueils, pas un de plus, pas un de moins. Vous ne pourrez donc pas en rajouter, ni même en enlever, ce qui est un peu dommage pour les maniaques du rangement qui ne veulent pas avoir des fenêtres vides superflues. Dommage. Vous aurez également le droit à quelques applications natives pour travailler, comme SuperNote, qui vous permettra de prendre… des notes, ou même Polaris Office, qui fait son travail pour une utilisation tablette. Enfin, notons la fluidité très agréable de l’OS, qui propose un réel plaisir lors de la navigation.

Boutons :

L’Infinity ne dispose d’aucun bouton de façade, tout se gérant via les 3 boutons virtuels d’Android 4.x. On ne revient pas dessus puisque ce sont les classiques bouton de retour, multi-tâches et d’accueil. Du grand classique. En ce qui concerne les boutons physiques, le bouton de son est très bien conçu, et ne vous posera aucun problème. Pour ce qui est du bouton d’activation de l’écran, situé en haut à gauche en mode paysage, celui-ci est assez sensible. En effet, si vous restez appuyé plus d’une demi-seconde dessus, il vous proposera les options habituelles de redémarrage et d’extinction de la machine. Pour faire simple, lorsque vous voudrez éteindre l’écran, une fois sur deux, vous serez confrontée à ce menu. Il ne tolère en conséquence aucune pression longue, ce qui est un peu dommage, mais pas réellement handicapant.

Jeux : 
C’est indéniable, l’Infinity est ce qui se fait de mieux côté gaming pour une tablette Android. Via une application TegraZone qui regroupe tous les jeux compatibles, on découvre forcément tous les jeux capables d’utiliser pleinement la puissance des processeurs de Nvidia. Avec l’écran, le duo fait des merveilles. C’est beau, c’est fluide, et vous vous régalerez. Bien entendu, la tablette commencera à montrer ses limites avec plusieurs jeux en arrière-plan, mais ceci est tout à fait normal.

Benchmarks :

Pour finir, vous prendrez bien un peu de benchmarks ? Comme vous pouvez le constatez, la transformer Infinty est bien au-delà de la concurrence, grâce bien sûr à son processeur Tegra 3.

Pour le Javascript, notons tout de même une baisse de régime par rapport à la concurrence. Même par rapport à sa grande soeur, la Transfromer Prime. Un écart assez étonnant, qui n’a pas de réelle explication, sans doute lié à un manque d’optimisation.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo : 
Avec ses 8 Mégapixels, l’appareil photo est correct, mais loin d’être tout à fait performant. Les couleurs sont respectées, la netteté est là, mais rien d’extraordinaire. Mais ceci est loin d’être le but premier d’une tablette, et il est toujours compliqué de prendre une photo avec un appareil de 600 grammes. Voici quelques exemples de photos, jugez donc par vous-mêmes.

 

 

 

Autonomie :

Niveau autonomie, la batterie de l’Infinity est assez correcte et on est dans la moyenne des tablettes actuelles. Avec la luminosité normale et le WiFi activé, comptez environ huit heures d’autonomie, et plutôt cinqu heures avec l’IPS + et en jouant à des jeux gourmand. Si vous désactivez le Wifi et que vous mettez la luminosité au minimum, vous pouvez monter jusqu’à 10 heures. Bref, une bonne autonomie qui est équivalente à celle de la Prime. Un bon point.
Evidemment, on n’a pas pu tester le clavier mais comme pour les autres tablettes de la marque, l’autonomie devrait être doublée.

 

 

 

Conclusion :

Si vous cherchez la Rolls de la tablette Android, ne cherchez pas plus loin, vous l’avez trouvée. Ultra puissante, agréable à utiliser et malgré quelques erreurs de conception, l’Infinity est une merveille. Asus nous avait habitué à de la qualité, et cette tablette ne déroge pas à la règle. Son écran Full HD fait des merveilles, et essayer l’Infinity, c’est l’adopter. Bref, une tablette haut de gamme qui mérite grandement cette appellation. Si vous avez de l’argent de côté et une folle envie d’investir dans une bonne tablette Android, Asus a pensé à vous. Une vraie réussite.

 

 

 

La Galerie Photo :

 

 

 



26/07/2012
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