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Samsung Galaxy SII

 

 
 
 
   
   
   
   
   
   
 
 
 
 
Capteur photo 8 Mpx
Poids 117 grammes
Dimensions 125,3 x 66,1 x 8,49 mm
Autonomie en communication 8,4
Autonomie en veille 610
 

Alternative et faux jumeau de l'iPhone 3GS, le Galaxy S permettait de faire "comme si" en se passant d'iTunes. Le Galaxy S II enfonce le clou avec une approche faciale de type iPhone 4 et un Android 2.3 Gingerbread à la sauce TouchWiz, la surcouche logicielle maison. Mais Samsung a compris la leçon ainsi que les critiques et donne une image forte au GS II : le smartphone autoproclamé "le plus fin du monde" (8,49 mm, contre les 9 mm du LG Optimus Black), un écran 4,3 pouces Super AMOLED Plus et un processeur maison Exynos 4210 "Orion" cadencé à 1,2 Ghz et double-cœur.
Certains marchés, comme les USA, verront leur Galaxy S II équipé d'un Nvidia Tegra 2 et 1 Ghz.
La gestion des contacts du Galaxy S II reste dans la tendance de l'agglomération des contacts téléphoniques, courriels, réseaux sociaux, SMS, sur une fiche pour chaque contact, que l'on voit sur la majorité des modèles haut de gamme du marché.


On trouve aussi la possibilité, comme sur le Motorola Atrix, d'afficher sur les bureaux des raccourcis vers certains contacts. Samsung se montre plus pratique puisqu'il suffit d'appuyer sur la photo du raccourci pour qu'une box horizontale propose le moyen de communication que l'on souhaite utiliser. Motorola passe par une box qui prend autant d'espace que l'on veut de raccourci communicant.

En communication, les voix sont parfois très légèrement étouffée. Le haut-parleur est assez puissant pour faire entendre l'interlocuteur dans une salle bondée.
Quant à l'accroche, elle se révèle aussi performante que l'Atrix, avec un réseau fort dès que possible et un décrochage rarissime, même en lieu confiné.

Mise à jour du 27/10/2011 : le test du Galaxy S II a été mis à jour à la suite de la sortie du modèle blanc. Simple couleur en plus ? Pas vraiment. Des micro-changements font leur apparition, dans la partie Prise en main et la partie Écran. Améliorations très positives, tant et si bien que nous nous assurerons qu'elles ne concernent pas que ce modèle blanc.

Après des palettes par milliers de Galaxy S écoulées dans le monde, difficile pour Samsung de ne pas s'appuyer sur le concept pour lancer une nouvelle mouture de son smartphone désormais phare. C'est ainsi que naît le Galaxy S II, avec comme crédo d'aller encore plus loin que son prédécesseur. Plus loin dans quoi ? Dans la concurrence à peine voilée à l'iPhone.




On trouve également un port micro USB compatible MHL, c'est-à-dire capable, via un câble spécifique avec adaptateur HDMI (non fourni, option à 30 euros), de sortir images et sons en Full HD 1080p sur un téléviseur compatible. Côté stockage, il faut compter sur 16 Go, dont 12 utilisables et un slot microSD placé sous la coque.
Le capteur photo-vidéo principal est de 8 mégapixels avec un flash Led tandis que la webcam se voit affublée d'un capteur de 2 mégapixels. Le Galaxy S II est vendu nu à un tarif conseillé de 599 euros.

Prise en main et ergonomie

MAJ du 27/10/2011 : En changeant de robe, le Galaxy S II blanc modifie un élément, le capot de la coque. Fini l'effet grillagé et bonjour le blanc lisse et laqué. Un choix qui confère à l'ensemble une belle cohérence et plus d'homogénéité.

Samsung maîtrise également de mieux en mieux son sujet, puisque le poids, déjà record pour un smartphone avec 117 grammes, passe ici à 111 grammes. Rien de révolutionnaire, mais l'on s'approche toujours un peu plus du seuil des 100 grammes.



Petite déconvenue visuelle pour ce modèle blanc néanmoins : il n'a jamais autant évoqué un autre smartphone... Suivez bien notre regard, il porte vers Cupertino.


[Fin MAJ]

La première approche du Galaxy S II est étrange. En effet, après le "Waouh" dû à la finesse et à l'écran pétaradant de couleurs, c'est la peur de briser l'appareil qui prend place. La finesse extrême, associée au poids plume de 117 g provoquent une appréhension lors de la prise en main. À force de manipulations, on prend vite confiance dans l'objet et la première chute sans encombre nous rassure sur la solidité de l'ensemble.
Contrairement au Galaxy S, le "S II" ne sonne pas creux et ne fait pas "jouet" grâce à la compacité du terminal et à l'effet grillagé et serré choisi sur la coque arrière. Garanti zéro trace de doigts. 


Au contraire du premier Galaxy S, Samsung place le slot microSD de telle sorte qu'il faille retirer la batterie pour y loger une carte. Dommage. Autre bémol, la non fourniture du câble MHL transformant le port micro USB en sortie HDMI. Là où la concurrence émergente choisit d'implémenter une sortie miro HDMI, Samsung préfère passer par un câble-adaptateur optionnel vendu 30 euros.

Le bouton central, avec aucune entrée apparente autour, fait furieusement penser au concept de l'iPhone, comme l'allure générale de face fait de l'oeil au look de l'iPhone 4. Mais on trouve tout de même de chaque côté du bouton physique une touche sensitive Menu et une autre pour le Retour arrière qui ne se font remarquer en s'illuminant que lorsqu'il y a une activité sur le smartphone.

 

 

Écran

MAJ du 27/10/2011 : Si nous savions qu'en gardant le super AMOLED Plus comme compagnon d'affichage, le Galaxy S II blanc conserverait son contraste infini, nous voulions revenir sur la gestion des couleurs, au cas où. Et l'intention fut bonne puisqu'il ressort de cette variation que Samsung a passé un coup de balai dans ses profils d'affichage. Comme vous pourrez le lire également plus bas, le GS II intègre 3 profils : Normal, Vidéo et Dynamique. Il n'en avait pas un pour rattraper l'autre lors de notre premier test (delta E à haute altitude notamment).

 


Ici, le terminal nous surprend en mode Vidéo avec une température des couleurs quasiment constante à 7 527 kelvins et surtout un delta E moyen de 6,6, soit près de moitié moins qu'avant (et donc deux fois mieux). Il est vrai que dans ce mode, les couleurs ressortent plus "ternes" en comparaison des nuances disco de base, mais l'affichage n'en devient que plus naturel.


En mode Dynamique, c'est toujours un peu la fête avec un delta E moyen à 11,6 et des couleurs qui crèvent encore le plafond de la justesse. Quant au mode Normal, il atteint un delta E moyen de 8,3. Ces deux modes obtiennent tous deux des températures de couleurs également homogènes mais supérieures à 8 300 kelvins. L'ensemble reste tout de même assez bleu.
L'autre satisfaction, c'est le gain de luminosité qui se dégage nettement. On passe ainsi d'un niveau compris entre 149 et 255 cd/m² (Dynamique) sur le GS II noir testé en premier à un niveau maximal de luminosité allant de 382 à 395 cd/m² selon le mode sur le modèle blanc. Utiliser son smartphone en extérieur n'a jamais été aussi simple.

[Fin MAJ]


Pour ce tour de piste, Samsung mise sur une évolution de l'écran du Galaxy S : un Super AMOLED. Il n'est pas étonnant alors de retrouver des rendus en adéquation.
Côté contraste, nous pouvons affirmer que le Galaxy S II fait partie de la famille des "infinis", tant son niveau de noir tend vers l'abyssal. La luminosité en revanche plafonne à 149 cd/m2. Un résultat faiblard qui est largement compensé par une explosivité ahurissante en termes de couleurs.

Hélas, au royaume de la fidélité colorimétrique, le Galaxy S II n'est pas roi, avec un DeltaE moyen de... 14,9 ! Rappelons que des couleurs sont dites "fidèles" lorsque leur DeltaE affiche un résultat le plus proche possible de 0 et que la "bonne moyenne" sur mobile se situe plutôt entre 5 et 7 (sur moniteurs, elle est inférieure à 3).
L'écran tire complètement vers le bleu, mais ceci est si homogène sur l'ensemble du spectre qu'on ne le remarque, à peine, finalement, que sur le blanc.

Les couleurs primaires piquent un peu et l'ensemble ressemble un trop à un 14 juillet. Nul doute que l'effet violent plaira néanmoins à de nombreux utilisateurs. Ce rendu vif, associé à un gamma négatif (couleurs foncées), permet au smartphone d'oublier le très faible niveau de blanc et d'utiliser a minima le peu de luminosité pour afficher une image lisible. Notons toutefois que, comme un plasma, l'AMOLED éteint complètement les surfaces noires et renforce d'autant plus les blancs (on atteint alors les 255 cd/m2).

Quant à la fluidité des images, le temps de rémanence affiche un beau 17 ms. Samsung passe d'ailleurs ici par un procédé original pour les vidéos puisque l'écran lisse l'affichage, tel un rideau que l'on tire, plutôt que d'afficher le plus rapidement possible une image après l'autre. De quoi obtenir une sensation de fluidité avec une rémanence faible.

On note toutefois la présence de modes d'affichage, un peu comme sur un téléviseur. On peut ainsi choisir entre Standard (nos premières mesures), Dynamique et Vidéo. Dans le premier, le DelatE moyen atteint le résultat stratosphérique de 19,6, tandis que le mode vidéo obtient une valeur moyenne de 12,9. Reste que malgré la tendance fluo du mobile, son utilisation en extérieur s'en trouve facilitée.

Interface et navigation

Si l'on n'atteint pas les sommets d'ergonomie et d'interface graphique du dernier Sense de HTC, la surcouche logicielle TouchWiz 4 possède de sérieux arguments. Au-delà des habituels widgets de cette interface (actu, météo, les deux fusionnés, recherche Google, accès direct à la gestion des applications actives, Android Market...) et des "Hubs", paniers virtuels renfermant chacun des accès vers les réseaux sociaux, les livres numériques ou encore les jeux, ce TouchWiz adopte quelques changements de navigation et de gestion des contenus.
 


Le double-clic sur le bouton physique central permet d'activer la commande vocale de l'appareil. Un outil pratique en conduite, mais aussi pour des personnes malvoyantes. C'est donc en pinçant l'écran que l'on passe en vue globale de tous les bureaux (jusqu'à 7) du smartphone.


Une pression longue sur l'écran fait apparaître une navigation en mini carrousel, jolie mais un peu gadget car n'apportant rien de plus si ce n'est un raccourci vers l'intégration de widgets. Pour placer ces derniers, on peut d'ailleurs faire défiler manuellement les bureaux ou utiliser l'accéléromètre pour le défilement. Un sympathique gadget encore une fois.
 




Samsung conserve l'outil AllShare, qui permet de partager via DLNA du contenu multimédia vers un appareil compatible (de préférence un Samsung, vous l'aurez compris). Enfin, l'application Kies, qui synchronise votre contenu PC, par exemple, avec votre smartphone se dote d'une version "Air".
On identifie en WiFi l'appareil à synchroniser avec le Galaxy S II, les deux produits se font la bise et tous les documents et fichiers multimédias peuvent alors transiter dans un sens ou dans l'autre. L'outil n'est, en aucun cas, lourd comme à pu l'être la version filaire.

Multimédia

La navigation web sur un tel écran de 4,3 pouces est un régal. Il faut écrire que le Galaxy S II, doté d'une puissance en coulisse assez élevée, se hisse sans problème à la hauteur des ténors de la navigation web mobile que sont l'Atrix de Motorola ou l'Optimus 2X de LG. Même avec du Flash dans ses bagages, une page web s'affiche en quelques secondes et tourne sans broncher. L'affichage en mode portrait n'est pas très lisible voire pas du tout dans certains cas.

Mais, comme souligné sur notre forum par un lecteur, Samsung ajoute une technologie de renforcement des contours et des lettres qui arrange parfois la lecture tout en apportant quand même une sensation de gêne sur certaines pages où le fond tend vers le foncé. Les lettres vibrent presque.


En revanche, en mode paysage, c'est le Nirvana. Tout s'affiche de manière ultra lisible et Samsung intègre une nouvelle interface de zoom : il suffit de poser ses deux pouces sur l'écran et de basculer le Galaxy S I I en avant ou arrière pour zoomer/dézoomer. Un système déroutant mais simple à utiliser au final. Le double tapotage de l'écran reste d'actualité, rassurez-vous.


La lecture vidéo sur mobile trouve ici son maître. Le GS II embarque, comme le Galaxy S, un décodeur multimédia performant capable de lire à peu près tout type de fichiers jusqu'en HD 1080p et la plupart des sous-titres sous plusieurs formes d'insertion (à part ou directement dans la vidéo). Attention, le smartphone n'est bien entendu pas en mode NTFS, la HD 1080p ou même 720p ne passera dans les tuyaux de stockage que sur des fichiers de moins de 4 Go.

Question qualité, nous avons là la meilleure expérience vidéo mobile. Même une vidéo DivX SD encodée assez proprement se trouve rehaussée par l'affichage du GS II. Avec l'accessoire permettant de brancher le smartphone sur un TVHD, vous voici avec un excellent lecteur multimédia de poche.

À une période où la plupart des smartphones concurrents nécessitent encore le téléchargement d'une application tierce pour lire une partie des formats multimédias, le GS II fait figure de messie.

Le capteur photo est également au top sur ce Galaxy S II. Avec 8 mégapixels, il y a de quoi faire, surtout quand ils sont bien utilisés. Sur un terrain égal, le GS II enterre le capteur du LG Optimus 2X. Samsung pratique un peu le lissage et le renforcement des contours sur les prises de vue.



Le point peut se faire sur n'importe quelle zone et le flash ne brûle pas les prises. On note peu de bruit et surtout le capteur, s'il tire par moment mais très peu vers le rouge, sait rester neutre, comme peut le faire l'Atrix de Motorola avec moins de détails par exemple.


Une réelle satisfaction qui s'accompagne en plus d'un outil de retouche complet. La captation vidéo va jusqu'au 1080p, comme sur l'Optimus 2X ou le HTC Sensation. La captation en Full HD s'avère légèrement plus costaude que sur le terminal de LG, notamment dans les mouvements.

Autonomie

Avec une batterie de 1 650 mAh dans la coque, pas de quoi se pavaner pour le Galaxy S II. Pourtant Samsung parvient à gérer parfaitement la consommation de son engin et les ressources attribuées pour atteindre largement une journée type en fonctionnement avant de repasser par la recharge (soit environ 7H30 d'utilisation effective).
Le GS II se place dans la très bonne moyenne des smartphones, comme l'iPhone 4 ou l'Atrix. D'autant plus que le lecteur multimédia, qui accepte jusqu'aux fichiers les plus exotiques en haute définition, ne sacrifie aucunement l'autonomie.



 
À noter la présence d'un mode Economie d'énergie entièrement paramétrable qui se met en route à différentes "limites fatidiques" (10/30/50/70 % de batterie restante). On peut ainsi décider quelle fonction conserver en activité : 3G, Bluetooth, niveau de luminosité, synchronisation...

Destiné à être un must have, le Galaxy S II assume son statut. Véritable monstre de puissance dans un écrin ultra fin, il dépasse l'allure un peu toc de son aîné, malgré l'utilisation exclusive de plastiques, en prenant la voie de la compacité extrême. Les puristes d'Android trouveront même un moyen de dépasser TouchWiz 4 pour revenir à un Android 2.3 Gingerbread nu. Samsung risque bien de truster de nouveau le marché des GooglePhones haut de gamme. 
 
 

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Ecran foufou mais très lisible / Capteur photo performant

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Réactivité de l'ensemble, navigation très fluide

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Lecteur multimédia ultra complet / Navigation web canon

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L'interface Touchwiz 4 / Améliorations de l'affichage sur le dernier modèle blanc

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Finesse, poids et puissance réunis / Kies Air

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Ecran peu lumineux et couleurs aberrantes

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Câble MHL pour connexion HDMI non fourni

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Encore du plastique, toujours du plastique

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Un nouveau bel hommage à l'iPhone

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TouchWiz ne plaira pas à tout le monde / Pas de Tegra Zone pour nous

5
Le Galaxy S était déjà assez complet, Samsung fait de cette deuxième génération S un produit encore plus ancré dans son époque. Puissant, le Galaxy S II surprend aussi dans la forme avec une finesse extrême et un poids léger. On regrette surtout un écran Super AMOLED Plus complètement hystérique dans la gestion des couleurs et une connectivité HDMI via un câble en option. Pour le reste, web, vidéo, musique et même téléphone (c'est fou, non ?), ce "GS II" envoie du lourd.


24/03/2012
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