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Sony Reader PRS-505

Sony Reader PRS-505

 
Dimensions 122 x 175 x 8 mm
Poids 260 g
Taille écran 6 pouces
Mémoire interne/externe 192 Mo / NC v69
Autonomie 6800 pages tournées
 
L'usage d'une liseuse, c'est aussi le téléchargement des livres. Pour ce faire, comme pour le Cybook Gen 3, le Reader est reconnu comme disque dur externe par l'ordinateur. Mais, pour bénéficier du gestionnaire de contenu (eBook Library) qui nous promet un "téléchargement très rapide", il faut être sur PC.

Dans un premier temps, il faudra faire avec les 2 000 titres environ du groupe Hachette accessible sur le site de la Fnac, ce qui laisse un choix maigrelet (90 000 références disponibles pour le Kindle d'Amazon, livres et magazines). Mais enfin, comme le Cybook Gen 3, le Reader ingurgitera les livres sans DRM et gratuits que l'on trouve sur Ebooks libres et gratuits, et Numilog.

Enfin, le Reader supporte un maximum de formats dont le BBeB Book, le PDF, EPUB, RTF, TXT, JPEG, GIF, MP3 et AAC.


Le Reader PRS-505 en met plein les yeux. Racé, il met à disposition du lecteur toute un éventail d'options pour organiser au mieux sa bibliothèque numérique. Partenaire exclusif de la Fnac et du groupe Hachette, il permet d'accéder à des titres fraîchement parus là où son concurrent le Cybook peine à proposer de la nouveauté française. Capable de contenir quelque 160 livres, doué en autonomie, il n'a pas d'écran tactile, et pas plus de connectivité sans fil. Le Reader ne se distingue pas vraiment du Cybook Gen 3. Son allure, son interface aussi, feront-elles la différence ? 

Chic, le livre numérique s'affiche


On sait bien à quel point les produits électroniques sont de plus en plus chouchoutés par les marques. A performances égales, le choix se fait bien souvent sur le design. Sony, souvent cité, à juste titre, comme un constructeur aux produits soignés, créé la différence en mettant sur le marché un eBook sophistiqué. Le Reader est un livre compact, léger (260g) - moins que le Cybook -, pas plus épais qu'une bande dessinée (8mm). En ce sens, il répond parfaitement aux normes actuelles que sont l'ultraportabilité et l'ultraslimitude. Il est vêtu d'une couverture en cuir, couleur camel, de belle qualité, non pas façon Pléiade, mais plutôt Moleskine. C'est tout simplement joli.

La couverture - en cuir - permet de tenir le livre comme un bouquin

L'objet lui-même poursuit sur l'axe de la sobriété, rien d'ostentatoire ici, juste ce qu'il faut de métal brossé et de finesse pour offrir un terminal qui fuit la mode du glossy. On apprécie. 

Une organisation de la bibliothèque rondement menée


Démarrage. La mise sous tension se fait quasi instantanément. Le rendu des pages est digne d'une impression papier. La technologie e-Ink utilisée reproduit fidèlement les caractères. Plusieurs niveaux de gris sont proposés - 8 niveaux de gris contre 4 pour le Cybook -, ce qui permet l'affichage d'illustrations, par exemple, ou bien encore de photos, le Reader disposant d'une fonction diaporama (à considérer comme un gadget ?). Un zoom  permet d'obtenir trois  tailles de police (S,M,L), ce qui peut s'avérer utile pour lire certaines annotations de traduction écrites en tout petit. 

Un confort de lecture proche du papier. Aucune fatigue des yeux.

La navigation se fait aisément. Trois manières de tourner les pages sont proposées : il suffit soit de taper le numéro de page souhaitée à l'aide de la barre verticale qui longe l'écran, soit de passer par les  icônes "avant", "arrière" placées près de cette même barre verticale. Enfin, on peut également presser les petites flèches qui se trouvent en bas, à gauche du livre. Cette dernière manipulation nous paraît la plus pratique, surtout si le lecteur est gaucher. Enfin, classer ses ouvrages et y accéder est élémentaire, les menus étant riches, bien découpés, et facilement accessibles.

Quelques ombres au tableau

Si toutefois nous n'avions pas compris que le Reader ne peut se passer de l'ordinateur pour être nourri, Sony nous le rappelle en ne proposant en standard qu'une alimentation par USB. Alors, certes le livre électronique n'a pas besoin d'être connecté souvent - environ deux mois tranquille - mais le jour où la batterie s'éteint et que vous n'avez pas d'ordinateur... ben, c'est dommage. L'adaptateur secteur est disponible en option. 

En sus également, le petit module transparent (60 euros !) qui vient s'ajouter à l'écran de lecture et qui offre une source lumineuse, car si le Reader offre une visisbilité qui s'adapte à la lumière ambiante (pas de rétro-éclairage pour plus d'autonomie et pas de fatigue pour les yeux), lorsqu'il fait sombre, on ne lit plus. 


Que dire de plus ?


L'objet est froid, et si "la technologie est désormais mûre et garantit un confort visuel proche d'un livre imprimé", comme nous l'a précisé le directeur général de Sony France, Philippe Citroën, le lecteur, lui, ne l'est peut-être pas, mûr. Peut-être faudra-t-il le séduire à coups d'abonnements (livres et titres de presse !) avantageux, d'offre de contenu plus large (presse justement) ou encore de facilité de téléchargement qui se passe de fil, de câble, comme le Kindle d'Amazon (non disponible en France). Sans comper l'arrivée d'un écran couleurs, qui semblerait nuire à la consommation d'énergie...

Après ces quelques heures en compagnie du Reader, nous tombons d'accord avec Arnaud Nourry, PDG d'Hachette Livre, qui déclarait récemment « il n'y aura pas de bouleversement du marché du livre dans les six mois à venir ». Cela semble assez certain.

Sony a annoncé il y a peu la sortie, aux USA, d'une version tactile, rétro-éclairée (?) à la mémoire boostée. Étrange d'ailleurs ce timing, une telle présentation au moment ou le Reader non tactile sort en France.
 
 

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Design et ergonomie

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Autonomie

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Organisation des menus / Confort de lecture

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Carte mémoire SD et MS / Sortie casque universelle

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Nombreux formats / Accès éditeurs français

 

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Pas de connectivité sans fil

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Mémoire interne moins importante que le Cybook

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Alimentation secteur en option !

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Eclairage en option

4
Bel objet, le Reader convainc par bien des points. L'accès aux titres du groupe Hachette est un bon point. Faut-il craquer pour autant ou attendre l'arrivée en France de la version tactile du Reader sortie ce mois-ci aux Etats-Unis 


23/05/2012
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