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La connectique est composée d'un port USB 2.0 et de deux ports USB 3.0, d'un lecteur de carte SD (dissimulé sur la tranche droite), d'une prise casque, et de trois ports destinés à recevoir respectivement un adaptateur mini-VGA vers VGA, un câble micro-HDMI vers HDMI et un adaptateur Ethernet (seul l'adaptateur Ethernet est fourni dans la boîte). Si nous comprenons ce choix destiné à obtenir une coque plus fine, nous regrettons que cela oblige à transporter une foule d'adaptateurs qui font perdre un peu de cachet au Serie 9 un fois branchés.


Côté nuisance, rien à craindre. S'il se fait étendre lorsque l'on pousse fort ses composants avec des applications lourdes, la bande son d'un film ou d'un jeu suffit à le rendre inaudible. Au démarrage ou dans des applications moins gourmandes (bureautique, web, multimédia), il compte parmi les modèles les plus discrets de sa catégorie. Côté montée en température, il se comporte comme la version 13 pouces, c'est-à-dire qu'il affiche une température de fonctionnement un peu plus importante que la moyenne. Rien de problématique pour la santé des composants, mais cela crée un écart de température assez important entre la partie haute du clavier et le repose-poignets (environs 9°C).

L'écran

Nous arrivons à présent au principal défaut de cette machine : son écran.

Si Samsung a réussi à faire rentrer une dalle mate de 15 pouces dans un châssis aux dimensions très proches des 14 pouces en utilisant un cadre très fin, il a toutefois oublié d'y apporter un peu de soin. Comme certains ont déjà pu le lire à l'occasion d'une brève, l'écran du Série 9 en 15 pouces n'est pas du tout au niveau de celui du 13 pouces. Ici, la dalle est de technologie TN – angles de vision verticaux peu ouverts – et accuse un taux de contraste très faible (170:1), ce qui oblige à se placer bien face à l'écran pour profiter d'une image potable.

Il suffit de se déplacer légèrement pour voir l'image se dénaturer. Sur un produit d'entrée de gamme cela aurait déjà été problématique, mais sur du haut de gamme c'est tout simplement inacceptable. Côté couleurs, même bien en face, il faudra opter pour l'utilisation d'un profil de calibration pour espérer rattraper la mauvaise mesure de fidélité (delta E de 8,8). 

Calculs

Le processeur (Core i5-U3317) a beau être un modèle basse consommation, il se promène en bureautique, surf et multimédia et peut assumer sans difficulté des applications lourdes. Ce Série 9 bénéficie donc d'un excellent rapport puissance/encombrement.

La présence d'un SSD de 128 Go lui confère une bonne réactivité générale, à l'image de son temps de démarrage de 25 secondes (connexion au Wi-Fi incluse). Pour l'extinction complète, il ne faut compter que 8 secondes et 2 secondes pour sortir de veille. 

Jeux

Pas de grande prétention dans les jeux. « l'instar de la version 13 pouces, il ne peut s'appuyer que sur l'Intel HD 4000 pour s'occuper de la partie graphique. De quoi l'autoriser à faire tourner les jeux anciens sans trop de difficultés et les jeux récents au prix des grosses concessions pour conserver un débit d'images acceptable.

Si les Série 9 ne font pas de merveille dans les jeux, ils restent toutefois capable de décoder sans effort les vidéos 1080p.

Audio

Faute de place dans le châssis, les haut-parleurs intégrés délivrent un son peu puissant et saturent lorsque l'on pousse le volume au maximum. La sortie casque se révèle de meilleure qualité. La restitution du son y est fidèle et la puissance sonore délivrée est dans la moyenne. C'est donc son utilisation qu'il faut privilégier pour profiter au mieux de la musique.

Autonomie

Malgré sa dalle de 15 pouces, le Serie 9 reste un produit adapté à la mobilité grâce à son poids (1,65 kg) et, somme toute, par ses dimensions (35,69 x 23,7 x 1,49 mm) raisonnables. Son autonomie mesurée à 5h10 en lecture vidéo (Wi-Fi et rétro-éclairage du clavier coupé, casque branché et écran à 100 cd/m²) est également un atout.