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Olympus SZ-20

 

 
 
   
   
   
   
   
   
 
 
 
Capteur BSI CMOS 16 Mpx, 1/2,3", 56 Mpx/cm
Objectif 12.5x 24 -300 mm f/3 -5.9
Stabilisation Mécanique
Viseur NC
Ecran 7.6 cm, TN, 460000 points, 4/3,non tactile
 
On n'en peut plus ! Mort aux écrans TN sur les appareilsphoto ! D'ailleurs, c'est décidé : maintenant, ça sera éliminatoire pour la quatrième étoile.

Pourquoi tant de hargne, direz-vous ? Parce que ! Les photos parlent d'elles-mêmes : en haut, le SZ-20, avec son écran TN ; en bas, le ZR100, avec son écran d'une autre technologie. Dans un cas, impossible de viser en hauteur, par dessus les têtes d'une foule par exemple ; dans l'autre, aucun soucis quel que soit l'angle de visualisation...

Alors que les µ de la série 9000 étaient traditionnellement seuls pour défendre Olympus sur le marché des compacts à gros zoom, la marque bleue fait cette année feu de tout bois. Après le VR-330, le SZ-10 et le SZ-30 MR, voici en effet le SZ-20. Au programme, un zoom 12,5x "seulement" (équivalent 24-300 mm), mais un capteur BSI CMOS 16 Mpx. Avec un tarif nettement inférieur, ce "mini-SZ-30" est-il un bon compromis ?

Prise en mains

À la prise en mains, l'air de famille est évident entre SZ-20 et SZ-30 MR. L'appareil en test est plus encombrant, plus lourd, mais on retrouve la même poignée bien marquée et le même design de "petit bridge", avec notamment un flash pop-up commandé mécaniquement dans un simili-prisme. La construction est soignée et si les boutons dorsaux sont moins flatteurs sur que le SZ-30, le SZ-20 ne démérite pas.

On note en revanche l'absence de la molette supérieure. Le SZ-20 n'a en effet qu'un processeur d'image, et ne dispose donc pas des fonctions "multi-recording" du SZ-30. Il reprend donc l'interface basique des autres Olympus, avec un menu rapide bien conçu (aperçu des images pour la correction d'exposition et la balance des blancs, notamment) qui ne "laggue" plus comme sur les premiers modèles.


Le SZ-20 est donc agréable et très simple d'utilisation, à une faute de goût près : un écran TN (cf. encadré). Désolé, mais aujourd'hui, ça ne passe plus.

Réactivité

Un peu moins de deux secondes entre l'appui sur l'interrupteur et la première photo : chez les gros zooms, le SZ-20 est dans le bon peloton. Il profite ensuite d'un autofocus réactif dans les situations courantes et, surtout, d'une attente limitée à 1,3 s entre deux images : paradoxalement, le délai est encore légèrement inférieur à celui du SZ-30, bien que ce dernier profite d'un deuxième processeur !

Le mode rafale à 1,8 i/s est dans la bonne moyenne. La principale faiblesse, c'est la chute de performances de l'autofocus en très basse lumière : avec 1,7 s, il est loin des meilleurs.

Qualité d'image

Le SZ-20 utilise le même traitement d'image que le SZ-30, la seule différence étant le nombre de processeurs. 



Sans surprise, on retrouve donc la gestion de sensibilité du grand frère : un tirage à 800 ISO reste correct même si la dégradation sera visible en regardant de près, et 1600 ISO est une sensibilité à éviter en usage normal. D'autres font mieux, mais par rapport aux Olympus de l'an passé (à capteurs CCD), l'amélioration est flagrante.




Sur le plan optique, le SZ-20 utilise un objectif étonnamment semblable à celui du Casio ZR100 testé simultanément — même plage focale, même ouverture, même construction en trois éléments, même vitesse de déploiement, mêmes reflets sous la lumière...

On retrouve le même genre de performances, avec une homogénéité discutable au grand-angle (les bords sont un peu flous, mais c'est à peine visible sur un tirage 20x27 cm), qui s'améliore légèrement au télé en contrepartie d'une petite baisse de piqué au centre. Dans tous les cas, le BSI CMOS 16 Mpx n'apporte pas une image vraiment plus détaillée que le 12 Mpx du Casio, faute d'un objectif capable d'en tirer pleinement parti. 

On notera aussi, en studio à 100 ISO, une tendance à la sous-exposition aux longues focales, le SZ-20 refusant de dépasser 1/4s même posé sur trépied — le problème ne se posera pas dans la vraie vie, où vous ne bloquerez sans doute pas l'appareil à 100 ISO.

Vidéo

La vidéo est, sans surprise, analogue à celle du SZ-30. On retrouve la perte de grand-angle (il passe de 24 à 30 mm en l'occurrence), mais aussi l'image précise, l'exposition un peu conservatrice qui permet de contenir le fourmillement et de ne pas trop brûler les hautes lumières...

On retrouve également un son stéréo avec des micros très écartés, de part et d'autre de l'objectif, donnant des effets de spatialisation bien marqués. En revanche, le filtre de bruit de moteur disparaît : du coup, on a un grésillement lorsqu'on utilise le zoom pendant l'enregistrement, bien audible si le volume ambiant est faible.

 

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Prise en mains et interface agréables

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Réactivité de bon aloi, notamment entre deux photos

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Qualité d'image en vidéo et excellente spatialisation du son stéréo

 

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Précision optique inégale, notamment au grand-angle

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Bruit du zoom dans les vidéos

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Qualité d'image passés 800 ISO

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Écran TN (illisible vu d'en-dessous)

3
Le SZ-20 est un bon "gros zoom abordable" : moins cher que le SZ-30 ou que les concurrents haut de gamme, il offre pourtant une qualité d'image correcte. Cependant, il existe mieux, ne serait-ce que parce qu'un écran TN, aujourd'hui, on n'en veut plus.


21/07/2012
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