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Samsung WB700

 

 

 
 
   
 
Capteur CCD 14 Mpx, 1/2,3", 49 Mpx/cm
Objectif 18x 24 -432 mm f/3.2 -5.8
Stabilisation Optique
Viseur NA
Ecran 7.6 cm, TN, 230000 points, 4/3,non tactile
 
Le WB700 fait partie des compacts "débrayables", que l'on peut régler manuellement pour prendre le pas sur les automatismes. Classiquement, on dispose donc des modes PSAM (programme, priorité vitesse, priorité ouverture et manuel).

C'est bel et bon, mais nous avons deux regrets. D'abord, les valeurs d'ouverture inconstantes : elles changent avec le zoom. Il est habituel que l'ouverture maximale soit variable avec la focale, mais la plupart des appareils se calent sur l'échelle habituelle (f/4, f/5,6, f/8), alors que sur le WB700 les valeurs varient en permanence avec le zoom. Et voir la fermeture maximale osciller entre f/7 et f/8 au fur et à mesure qu'on zoome surprend un peu.

Plus gênant sans doute, l'absence de molette de réglages et le choix de laisser l'accès rapide au flash, à la macro etc. en permanence font que l'on est obligé de cliquer sur OK chaque fois que l'on veut régler l'exposition. Or, si l'on passe en modes ASM, à priori, c'est précisément pour pouvoir l'ajuster immédiatement...

Reste que le mode manuel peut toujours dépanner pour obtenir certains effets, notamment enphoto nocturne, et qu'on est bien contents de le trouver, aussi perfectible soit-il.

Après un duo WB600/WB650 assez réussi, Samsung continue la course au zoom en proposant un équivalent 24-432 mm. Le nouveau WB700 reste cependant assez frustrant par rapport à certains concurrents : écran AMOLED et GPS sont restés au placard, et Samsung reste fidèle au classique capteur CCD.

Prise en mains

Le WB700 est clairement l'héritier du WB600, le WB650 restant pour l'heure sans descendance. Il faudra donc faire sans le GPS (ce qui ne devrait pas gêner grand-monde, étant donnée l'efficacité toute relative de celui du WB650) et surtout sans l'écran AMOLED.


Pis, Samsung a conservé un écran 230 000 points doté d'une dalle TN. Résultat : des angles de vision inacceptables à ce niveau de gamme — le WB700 est censé être le sommet des compacts "grand public" coréens !

C'est dommage, parce qu'en dehors de ce "détail" qui lui vaut un aller simple pour les trois étoiles, le WB700 réunit plein de bonnes choses. Sa prise en mains est agréable, la préhension correcte malgré un poids certain et une poignée lisse, les assemblages sont soignés jusqu'aux détails (les connexions sont ainsi protégées par une vraie trappe montée sur charnière, et non par une plaque de caoutchouc comme chez certains)...

L'interface elle-même est assez réussie, la navigation dans les menus étant soulignée d'animations peut-être un peu kitsch, mais efficaces pour guider l'œil et savoir où l'on est ; seule la mise au point manuelle conserve l'agaçant fonctionnement vu sur l'EX1 — utilisation de la bague de zoom pour accéder au réglage. En mode "Smart", sans nul doute le plus utilisé, le WB700 fonctionne quasiment tout seul et plutôt bien.

Un dernier truc agaçant : l'absence de rotationautomatique des images. D'autant plus inexplicable que le WB700 dispose d'une stabilisation optique, laquelle connaît nécessairement l'orientation de l'appareil...

Réactivité

Le WB700 est plutôt plus vif au réveil que la plupart des compacts à gros zoom. Il prend en effet sa première photo moins de deux secondes après l'allumage ; ça reste plus lent que le S9100 ou le TZ18, mais c'est mieux que le HX9V par exemple.

L'autofocus fonctionne bien en toutes circonstances et le mode rafale prend des images avec un peu moins d'une seconde d'intervalle : c'est donc tout bon...


...ou presque, car il reste un maillon faible : l'attente entre deux photos, hors mode rafale. 3,3 s, c'est beaucoup trop.

Qualité des images

Ces deux dernières années, Samsung a énormément progressé sur le plan optique, et certaines de ses réalisations n'ont plus rien à envier aux meilleurs. Mais le constructeur reste aussi capable de rater un coche. Dans le cas du WB700, c'est entre les deux...


Sur le plan électronique, pas de surprise : le WB700 utilise un CCD 14 Mpx, qui n'est pas exactement le meilleur capteur jamais conçu. Si certains réussissent plus ou moins à sauver les meubles (le TZ18 notamment), personne n'a, à notre connaissance, réussi à en tirer une image satisfaisante à 800 ISO.

Samsung ne fait ici pas mieux que les autres. Une amorce de lissage apparaît à 100 % dès 200 ISO et le bruit est bien visible à 400 ISO. Ça passe encore bien sur un 20x27 cm, mais mieux vaut ne pas dépasser cette sensibilité : à 800 ISO, Samsung conserve un peu plus de détails que la moyenne mais le paie au prix fort avec un bruit gênant en visualisation à l'écran ou sur un 11x15 cm.




Sur le plan optique, après les bonnes surprises de l'an passé (WB600 notamment), c'est un peu décevant : le WB700 ne progresse pas — alors que l'optique du HX9V est bien meilleure que celle du HX5V par exemple. La précision est suffisante pour un tirage 20x27 cm, sur lequel les esprits pointilleux constateront tout de même un petit affaiblissement des bords en particulier aux focales intermédiaires ; mais seule la plus longue focale est vraiment bonne — et encore reste-t-il des traces de franges colorées.

Petit détail : au plus grand angle, le WB700 couvre un champ horizontal de 67°. C'est plus près du champ d'un 26 mm que des 24 mm annoncés.

Vidéo

Cet appareil filme en HD 720p (et non en 1080p, comme certains communiqués l'avaient annoncé par erreur). La prise de son est en stéréo et le zoom est actif.

Ça reste pourtant assez moyen. L'image d'abord manque de piqué, les franges étant marquées autour des zones contrastées et les petits détails étant gommés ; elle est ensuite très sensible au moiré sur les sujets contenant des petits motifs répétitifs, comme certains tissus.

Le son ensuite est un peu étouffé, sensible aux échos et marqué par les moteurs de zoom et d'autofocus, pas parfaitement silencieux — en pratique, ils restent peu gênants dans un environnement un peu bruyant, mais évitez de zoomer pendant une scène calme.

 
 

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Construction soignée jusqu'aux trappes

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Réactivité correcte (démarrage, autofocus)

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Ergonomie réussie : menus esthétiques et pratiques

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Automatismes débrayables (modes PSAM)

 

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Qualité d'image moyenne

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Qualité des vidéos perfectible (image et son)

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Écran TN (illisible vu d'en dessous) et définition insuffisante

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Attente entre deux photos

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Pas de rotation automatique des images

3
Le WB700 n'est pas mauvais, mais Samsung manque d'ambition sur le plan électronique (capteur, écran) et la qualité optique est un peu juste. On préfère donc, dans la même gamme tarifaire, le TZ18 ou le SZ-20 par exemple.


21/07/2012
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