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Theathrhythm : Final Fantasy

 


Square Enix a fait appel à Indies 0 pour nous offrir un jeu de rythme basé sur les morceaux cultes de la série Final Fantasy. Imparable musicalement, on va voir que Theathrhythm : Final Fantasy n’est pas qu’une énorme madeleine de Proust. En avant la musique !

 

VERDICT :

On pensait ne découvrir qu’un titre mettant simplement en avant les musiques de la série mais Theatrhythm : Final Fantasy révèle finalement une certaine richesse, qu’il doit en grande partie à un gameplay bien senti, rendant hommage aux mécaniques rôlesques de la série. Une réussite musicale et rythmique.

Les plus :
  • Les musiques, évidemment !
  • Gameplay accrocheur
  • L’aspect RPG
Les moins :
  • Pas de véritable narration
  • Les DLC
  • Rapidement répétitif
 NOTE : 15/20
Theatrhythm 16/9

Depuis son annonce, Theathrhythm : Final Fantasy n’entend pas mentir sur ses intentions, lesquelles se destinent avant tout aux fans de la série Final Fantasy, et plus particulièrement à ceux qui ont traversé les années avec les compositions de Nobuo Uematsu (et de ses héritiers) dans les oreilles. Et même si les musiques de la saga de Square Enix n’ont pas besoin de ce titre pour prouver tout leur génie, saluons à nouveau la qualité de thèmes musicaux à jamais ancrés dans nos mémoires.
 


Mais si l’on pouvait craindre que le titre ne soit qu’une sympathique mais facile commémoration nostalgico-musicale pour les 25 ans de la série,  Theathrhythm : Final Fantasy prouve finalement qu’il est bien plus que ça (en plus d’avoir un nom imprononçable). 

RPG MUSICAL

A vrai dire,  Theathrhythm : Final Fantasy est au jeu de rythme ce que Dissidia : Final Fantasy est au jeu de baston. La bonne idée, c’est donc d’avoir injecté des éléments de RPG dans le titre. Au début, il faut ainsi choisir quatre personnages parmi ses favoris (Cloud, Tidus, Terra, Lightning…). Si chacun possède ses propres caractéristiques, il sera aussi possible d’équiper chaque combattant avec divers objets afin de se faciliter la tâche une fois dans le jeu. On pourra aussi choisir de jouer « à poil » afin d’engranger le maximum de points, et donc d’expérience (comme dans n’importe quel RPG, vos personnages évoluent au fil du temps). 



Concrètement, le titre propose trois phases de jeu différentes : Event Music Stage, Field Music Stages et Battle Music Stages. Le premier reprend le gameplay tactile des grands classiques du jeu de rythme à la manière d’Elite Beat Agents. Tandis qu’une cinématique des différents épisodes de la série défile en arrière-plan, le joueur doit tapoter dans le bon timing sur des cercles ou bien suivre les lignes rythmiques. Ce n’est pas très original mais la formule a fait ses preuves et ça fonctionne à nouveau très bien.

TADADAM TA TA TA TADAMMM

C’est avec les deux autres modes que le titre acquiert sa particularité, se rapprochant d’autant plus de ses racines. Dans Field Music Stages, alors que le joueur doit toujours suivre la musique, son avatar se baladedans le monde du niveau associé (le mode Histoire nous invite à replonger dans chacun des épisodes de la série – les suites et le XIV exclus). A chaque note ratée, le personnage trébuche jusqu’à laisser sa place à un autre, jusqu’au moment où la barre de vie se vide (c’est là où les objets trouvent notamment leur utilité, surtout que le titre devient vite très difficile). Le Battle Music Stages prend lui la forme d’un combat au tour par tour, bien connu de la série. Chaque personnage a ainsi le droit à sa ligne alors que les ennemis se succèdent. Pour les éliminer, il faut ainsi enchaîner les bonnes notes et, autant que possible, balancer des coups « critiques » (une note réalisée à la perfection). A l’inverse, de mauvaises notes entrainent des blessures et finalement la mort. A noter que le mode multijjoueur permet de faciliter la tâche pour ceux qui éprouveraient quelques difficultés. Là encore, les techniques apprises (les invocations sont présentes) et les objets récupérés prennent toute leur importance. Très riche, le titre demande de longues heures de jeu avant de pouvoir tout débloquer (les personnages et musiques bonus ne se donnent pas facilement). Il invite donc à refaire encore et encore les mêmes choses, renforçant la répétitivité du jeu. Hypnotique pour les fans, sans doute beaucoup moins pour les autres, même si  Theathrhythm : Final Fantasy se destine aussi aux amateurs de jeux de rythme.



24/07/2012
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