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Deadlight

 


Vous aimez les jeux de plates-formes ? Vous aimez Walking Dead ? Dans ce cas, vous devriez adorer Deadlight. Enfin, en théorie...

 

VERDICT :

Deadlight dispose incontestablement de mécanismes de jeux solides et d’un style visuel intéressant. Mais le manque d’originalité de son univers et sa campagne de quatre heures (un tout petit peu plus pour ceux qui voudront récupérer tous les objets cachés) font qu’il est difficile de considérer le titre de Tequila Works comme un incontournable.

Les plus :
  • Réalisation réussie
  • Bonne prise en main
  • Des puzzles satisfaisants
Les moins :
  • On y voit rien !
  • -Aucune originalité
  • -Trop court
NOTE : 13/20
Deadlight logo

Depuis plusieurs années, les zombies ont le vent en poupe, aussi bien dans les jeux vidéo que dans d’autres formes de divertissement. Le succès rencontré actuellement par The Walking Dead, dans toutes ses déclinaisons, en est une preuve. Face à un tel plébiscite, il est donc logique que des créateurs de jeux vidéo continuent de s’essayer au genre. Deadlight, un des jeux phares (ironique n’est-ce pas ?) du Summer of Arcade 2012, reprend donc la thématique du monde ravagé par les zombies. Et c’est là où commencent les problèmes pour le jeu de Tequila Works. En effet, le principal reproche pouvant être fait à Deadlight est son cruel manque d’originalité. Tout commence le 4 Juillet 1986 aux Etats-Unis, dans un Etat de Washington complètement dévasté par les « ombres » (des zombies en gros). Loin de faire la fête, le héros du jeu, Randall Wayne, se sépare momentanément d’une poignée de survivants en direction d’une salvatrice zone de sécurité, afin de retrouver sa femme et sa fille. Sans donner trop de détails sur l’histoire, Deadlight pioche allégrement dans les canons du genre, pour un résultat qui donne comme une impression de déjà-vu. Et que dire sur ce retournement de fin un peu bidon qui laisse comme un arrière-goût amer ?



COCKTAIL DE JEUX

Heureusement, le titre de Microsoft Studios s’avère un peu plus convaincant du côté du gameplay même si, là encore, il ne brille pas par son avant-gardisme. S’il fallait décrire ce que propose Deadlight manette en main à l’aide de comparaisons, on dirait que le jeu est un mélange de Prince of Persia, Limbo, et Walking Dead (encore lui). Randall droit traverser des niveaux à défilement horizontal tout en s’assurant de ne pas terminer en goûter pour zomb... pardon, pour ombres. Afin d’atteindre son but, le héros doit donc sauter de plate-forme en plate-forme, se suspendre à des câbles, déplacer des blocs, ou encore déclencher des mécanismes.  Rien de révolutionnaire en somme. Et même si pour Randall, la meilleure défense face aux morts-vivants reste la fuite, il dispose malgré tout de moyens de défense. Le premier est une hache. Utile face à un ou deux adversaires, cette dernière est à utiliser avec modération. En effet, chaque coup de hache donné fait grandement diminuer la barre d’endurance, ce qui a pour conséquence de ralentir et donc de rendre plus vulnérable le héros. À divers points de la campagne, Randy se retrouve également en possession d’armes à feu. Bien que très efficaces, la modération est également de mise ici tant les munitions se font rares. Comme les ombres sont des êtres très curieux, mais aussi très bêtes, le héros a la possibilité de leur tendre des pièges ou  détourner leur attention (en déclenchant une alarme de voiture à l’aide d’un jet de lance-pierre par exemple). Même si la fuite est à conseiller la plupart du temps, plusieurs stratégies peuvent donc être employées face aux mangeurs de cerveaux. 



DE L’OMBRE À LA PÉNOMBRE

Malgré le relatif manque d’originalité de l’ensemble, il faut saluer le travail qui a été réalisé sur la réalisation ainsi que sur la mise en scène. Qu’il s’agisse des scènes cinématiques façon comic book, ou des phases de jeu qui jouent habilement sur la perspective et les ombres, Deadlight offre une ambiance visuelle très réussie. Mention spéciale aux passages où le héros cauchemarde/délire, qui utilisent un style différent, mais tout aussi plaisant que celui du reste du jeu. À noter tout de même que ce choix stylistique a par moments une incidence assez désagréable sur le gameplay. Il arrive en effet, dans les passages les plus sombres, que des éléments du décor - une planche à détruire pour faire tomber une caisse par exemple - soient invisibles car dissimulés dans la pénombre. Il ne faut donc pas hésiter à augmenter la luminosité du jeu, sous peine de rester bloqué sur une énigme à cause d’un élément du décor tout simplement indétectable. Dommage également que cette bonne impression globale laissée par l’ambiance visuelle soit en partie gâchée par un jeu d’acteur totalement inconsistant. Même si un Oscar n’est certainement pas dans son avenir proche, le comédien qui incarne Randall Wayne fait un travail convenable. Ce qui est loin d’être le cas de ses partenaires. Certains d’entre eux sont tellement mauvais qu’ils en deviennent crispants. C’est un peu comme si une adaptation française de Walking Dead était confiée à Jean Luc Azoulay...



02/08/2012
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